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21 juin 2018
Éloïse Hardy

Manger selon vos convictions : le droit de comprendre une étiquette

Photo : Michel Caron

Entre ces deux étiquettes, laquelle est apposée sur le meilleur produit pour votre santé? Pas facile à dire, alors même qu’il s’agit de deux yogourts. Comprendre l’étiquetage se complique encore quand vous y ajoutez des ingrédients comme les croyances : alimentation biologique, véganisme ou végétarisme, achats durables… Quel casse-tête!

Si le droit encadre l’étiquetage en visant à outiller réellement le consommateur, il est loin d’avoir réponse à tous les défis, selon les professeures Marie-Eve Couture Ménard et Marie-Claude Desjardins.

La professeure Marie-Ève Couture Ménard
La professeure Marie-Ève Couture Ménard

Photo : Michel Caron

« La règlementation fédérale sur l’étiquetage cible actuellement les nutriments. C’est une lacune importante, parce que ça fragmente les renseignements », explique d’emblée Marie-Eve Couture Ménard. Poser un jugement global sur un aliment quand l’étiquette sépare gras, sucres, protéines et sel relève du défi.

En plus, renchérit la professeure Couture Ménard, le consommateur accédera difficilement à une information claire et vulgarisée sur l’étiquetage.

En effet, les données proposées par Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments visent un public très clair : l’industrie alimentaire. Elles livrent des balises relatives, par exemple, aux renseignements minimaux à inclure ou aux formulations à prioriser.

Mais rien sur la manière d’interpréter les nombres fournis... Vous avez donc à décrypter, par vous-même, la signification de valeurs parfois très variables. Et si, par curiosité, vous consultez le texte du Règlement sur les aliments et les drogues, vous trouverez probablement son vocabulaire indigeste. Voilà qui est normal pour un document ne s’adressant pas au grand public.

Revoir l’étiquetage pour plus de clarté

Heureusement, Santé Canada travaille en ce moment à une refonte du tableau des valeurs nutritives, basée en partie sur les commentaires de la population. Entre autres, les portions seront uniformisées, ce qui facilitera déjà beaucoup la comparaison entre deux produits semblables. Elles seront également revues pour être plus réalistes. Le pain en est un bon exemple.

Vous utiliserez souvent du pain pour en faire un sandwich, illustre Marie-Eve Couture Ménard. Même un déjeuner appelle plus souvent deux tranches qu’une seule… C’est donc logique que la valeur nutritive décortiquée sur le produit soit celle de deux tranches, et non d’une seule ou, pire!, d’une demie.

Par ailleurs, des pastilles positionnées sur le devant des emballages cibleront trois nutriments : gras saturés, sucres et sodium. Elles indiqueront rapidement que le produit en contient beaucoup. Certes, cette modification sépare encore l’aliment transformé selon ses nutriments… Mais elle facilite aussi la compréhension de son effet sur la santé et le respect de certains choix, comme une alimentation faible en sucres.

Déjouer la publicité, un défi titanesque

Le marketing alimentaire représente une embûche supplémentaire pour qui veut acheter selon ses croyances. En effet, la publicité axe ses messages sur la santé ou les avantages perçus d’un produit. Elle crée ainsi de petits triangles des Bermudes où vous risquez de vous perdre, sans que le droit ait d’emprise sur ce qui vous est indiqué.

Un excellent exemple de zones grises publicitaires est le slogan de Red Bull, signale Marie-Claude Desjardins. L’idée que “Red Bull donne des ailes” est positive : vous l’associez à l’énergie… Mais c’est sous-entendu. Une action collective a d’ailleurs été déposée contre cette entreprise, contestant ces prétentions. Il sera intéressant de suivre les développements!

La professeure Marie-Claude Desjardins
La professeure Marie-Claude Desjardins

Photo : Michel Caron

La Loi sur la protection du consommateur, en vigueur au Québec, érige un garde-fou entre vous et des entreprises trop aventureuses dans leurs publicités. « Cette loi interdit les représentations fausses ou trompeuses, sur toutes les plateformes publicitaires. Les entreprises surveillent donc ce que clament leur emballage aussi bien que leurs campagnes en ligne ou à la télévision », précise Marie-Claude Desjardins.

Les professeures soulignent toutefois une très grande limite pratique. Si vous contestez la présentation d’un produit en vertu de cette loi, vous aurez à prouver que la déclaration faite par la compagnie est fausse ou trompeuse.

Poursuivre une entreprise pour une violation de la Loi sur la protection du consommateur risque d’entraîner des inconvénients importants… Cela demande coûts, temps et énergie, explique Marie-Claude Desjardins. En effet, établir une preuve est difficile, entre autres vu les interprétations multiples auxquelles se prête un concept publicitaire et le peu d’information détenue par le consommateur.

D’ailleurs, les actions en justice intentées sur cette base, dans le domaine de l’alimentation, sont peu nombreuses. Oui, des actions collectives ont été entreprises… Mais, si certaines sont toujours devant les tribunaux, d’autres ont été rejetées au stade de l’autorisation. Quelques-unes ont été réglées hors cour. Malgré le peu de décisions judiciaires liées à ce domaine, d’autres jugements sont très encourageants pour le public.

Le jugement rendu dans l’affaire Richard contre Time par la Cour suprême établit le statut d’amateur du consommateur : inexpérimenté et crédule, ce dernier aura d’abord tendance à accorder sa confiance à l’entreprise. Ce jugement indique aussi que le consommateur est pressé. Son manque de temps limite l’ampleur et la variété des données qu’il utilisera pour faire ses achats.

L’industrie est responsable de la clarté de l’information qu’elle fournit, même si les critères ciblant ce qu’est une impression générale claire sont difficiles à cerner.

Faire des choix qui vous ressemblent

Selon Marie-Claude Desjardins et Marie-Eve Couture Ménard, les croyances alimentaires, tellement différentes pour chaque personne, rendent quasiment impossible une règlementation qui répondrait à tous les besoins. Le droit joue donc un rôle important mais limité… Les clés réelles sont entre vos mains. Quelles sont-elles?

  • Renseignez-vous, selon vos convictions, sur les certifications les plus crédibles.
    Certaines certifications attribuées par des ressources privées comblent des lacunes de la réglementation gouvernementale. Retenez-en quelques-unes et achetez des produits les arborant.
  • Portez attention aux déclarations faites par les entreprises sur leurs plateformes.
    Plusieurs marques maison, par exemple, identifient leurs produits plus santé par un étiquetage particulier. Attention : ces déclarations ne constituent pas des preuves absolues, mais bien des indices.
  • Consultez plusieurs sources de vulgarisation sur l’alimentation.
    Émissions télévisées, chroniques dans les journaux, blogues… Plusieurs équipes chevronnées ou spécialistes couvrent la nutrition dans le Québec actuel, avec une volonté de la rendre plus accessible.
Photo : Michel Caron

Au-delà de tous ces conseils, Marie-Claude Desjardins et Marie-Eve Couture Ménard vous ramènent à la base…

Le problème de l’étiquetage se pose seulement si vous consommez des aliments transformés. Il n’y a généralement pas de tableau des valeurs nutritives sur les fruits ou les légumes. Les produits de base, que vous trouverez contre les murs d’une épicerie, sont encore les plus sûrs si vous vous souciez de ce qui atterrit dans votre assiette.

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