Aller au contenu

Stage au sein d’une entreprise qui a le vent dans les voiles

Tirer son épingle du jeu en temps de pandémie

Laurence Desjardins, étudiante au baccalauréat en administration des affaires, cheminement avec double concentration en marketing et en entrepreneuriat, n'a pas vu le temps passer depuis le début de son stage chez MTNDewds Distribution, une entreprise qui a le vent dans les voiles.
Laurence Desjardins, étudiante au baccalauréat en administration des affaires, cheminement avec double concentration en marketing et en entrepreneuriat, n'a pas vu le temps passer depuis le début de son stage chez MTNDewds Distribution, une entreprise qui a le vent dans les voiles.
Photo : Fournie

La mise sur pause de l’économie en réaction à la pandémie a provoqué une onde de choc un peu partout au Québec et au Canada. Tandis que certains peinent à se relever ou à traverser la deuxième vague, d’autres en profitent pour tirer leur épingle du jeu. Laurence Desjardins a la chance d’effectuer son premier stage coopératif au sein d’une de ces entreprises qui a trouvé le moyen de faire de bonnes affaires en pleine crise économique.

L’étudiante au baccalauréat en administration des affaires, cheminement avec double concentration en marketing et en entrepreneuriat, complète actuellement un séjour chez MTNDewds Distribution, société mère de la marque de plein air Orage et de PEPPERMINT Cycling Co., qui se spécialise quant à elle dans les vêtements cyclistes pour femmes. Alors que les bonnes nouvelles dans le secteur des ventes au détail se font plutôt rares en 2020, cette entreprise montréalaise a le vent en poupe.

«Contrairement à ce qu’on pourrait croire, MTNDewds Distribution est une petite entreprise qui compte une vingtaine d’employés seulement pour deux marques. J’aide beaucoup et à plusieurs niveaux, notamment au service à la clientèle parce que l’achalandage est énorme à l’approche de l’hiver et avec la COVID. Les entrepôts ont de la difficulté à fournir», raconte l’étudiante de 21 ans dont le stage initialement prévu pour huit semaine a été prolongé jusqu’à la fin du trimestre d’automne.

«PEPPERMINT est une marque très en demande actuellement parce qu’il y a beaucoup de gens qui se sont mis au vélo de route durant la pandémie. Nous avons été victimes de notre succès. La qualité, le confort et le branding des vêtements font fureur au point où tous les stocks ont été épuisés», enchaîne celle qui a dégoté cette expérience de travail par démarche personnelle.

«La même chose qui est en train de se produire du côté d’Orage, fait-elle savoir. Avec les restrictions qu’il va y avoir dans les montagnes cet hiver, les gens se tournent vers autre chose. Il y a donc beaucoup de demande pour les manteaux spécialisés pour faire du ski hors-piste, du fatbike ou du ski de fond.»

Mandats variés et stimulants

Puisque tous ses collègues ont de la broue dans le toupet à l’heure actuelle, Laurence Desjardins a l’occasion de les soutenir tout en se faisant les dents dans un large éventail de dossiers liés à la vente et au marketing. Elle a notamment contribué au lancement du nouveau site web d'Orage sur la plateforme Shopify, effectué des placements publicitaires sur Google et Facebook, analysé la concurrence sur Instagram et amélioré la présence des marques de la compagnie sur Pinterest. On lui a ainsi confié la gestion des différentes plateformes sociales ainsi que la responsabilité de répondre à la clientèle sur Messenger.

«Je sais que je suis *juste* stagiaire, mais honnêtement, mes collègues se demandent comment ils vont faire pour s’en sortir quand je ne serai plus là. Je fais plusieurs petites choses, mais des choses essentielles qui leur permet de libérer du temps pour des dossiers à plus grande valeur ajoutée», lance l’étudiante, qui compte poursuivre son cheminement coopératif au sein d’une agence marketing.

« Pour moi, le coop sert justement à essayer plusieurs choses. Je le fais en ce moment et je suis comblée, mais je veux aussi voir autre chose pour ensuite faire mon choix de carrière », conclut-elle.