L’ACC récompense pour la première fois un travail de niveau maîtrise
Une étudiante en études françaises décroche le Prix de l'Association canadienne de communication
Karine Bellerive, étudiante de 2e cycle en études françaises avec cheminement en communication, rédaction et multimédia, a reçu le Prix de l’Association canadienne de communication (ACC) pour son texte Analyse de la réception, par des lectrices de la génération X, de cinq récits d’autofiction publiés par les auteures québécoises Marie-Sissi Labrèche, Nelly Arcand et Mélikah Abdelmoumen. Ce prix, qui récompense la meilleure communication étudiante, a été remis à la lauréate à l’occasion du 30e congrès annuel de l’ACC, qui s’est tenu du 1er au 3 juin 2010 à l’Université Concordia.
Réunissant des professeurs, des chercheurs et des professionnels en communication, l’ACC a été fondée en 1980 afin de promouvoir la recherche dans ce domaine au Canada.
Un prix rassurant
Également chargée de cours au Département des lettres et communications, Karine Bellerive se dit honorée d’avoir remporté ce prix et se sent prête à redoubler d’efforts dans sa recherche : «Il m’arrive de me questionner sur la pertinence de mon travail. Lorsque l’on fait de la recherche, il y a des périodes où l’on est emballé et confiant, mais il y a aussi des moments de découragement. Ce prix important dans le champ des études en communication me rassure. Je prévois déposer mon mémoire à l’automne, et disons que je rêve plus sérieusement au doctorat!»
Un double honneur
Offert depuis 2003, le prix Van Horne, récemment renommé le Prix de l’ACC, est accompagné d’une bourse de 500 $. Parmi les récipiendaires antérieurs, Karine Bellerive s’illustre particulièrement, étant la première à être inscrite à la maîtrise, et non au doctorat, et la première étudiante fréquentant une université francophone.
Pour François Yelle, professeur au Département des lettres et communications et directeur de maîtrise de l’étudiante, «ce doublé est tout à l’honneur du talent et du travail de Karine».