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L’École de politique appliquée de l’UdeS reçoit le Mérite québécois en sécurité civile

SOS : Catastrophe reconnu par le ministère comme un projet unique et exceptionnel

Michel C. Doré, sous-ministre au ministère de la Sécurité publique du Québec, Vicky Chainey et Dany Deschênes, coordonnateurs du projet, Anne Camirand, de l’École Marie-Rivier, et Andréanne Tremblay, de la Commission scolaire Des Chênes.
Michel C. Doré, sous-ministre au ministère de la Sécurité publique du Québec, Vicky Chainey et Dany Deschênes, coordonnateurs du projet, Anne Camirand, de l’École Marie-Rivier, et Andréanne Tremblay, de la Commission scolaire Des Chênes.

Chaque année connaît son lot de catastrophes : déluges, verglas, épidémies. Et l’exemple le plus récent a frappé la population haïtienne. Peut-on tirer des leçons de ces catastrophes? Pouvons-nous être prêts à réagir? En 2006, l’équipe de politique appliquée de l’Université a fait le pari qu’elle pouvait à tout le moins construire une culture de prévention chez la population en cas de catastrophe, et ce, de l’école primaire jusqu’à l’université. SOS : Catastrophe est devenu un projet pédagogique unique au Canada, et l’édition 2009 vient d’être récompensée par le ministère de la Sécurité publique du Québec, qui lui a décerné le Mérite québécois en sécurité civile dans la catégorie Entreprise et organisme.

Le ministère de la Sécurité publique du Québec a reconnu SOS : Catastrophe comme un projet unique dont l’approche est basée sur la participation, la sensibilisation et l’information par l’entremise d’un exercice de simulations de situation d’urgence. La collaboration étroite avec les partenaires dans le milieu de l’éducation a également été soulignée comme une approche novatrice pour la construction d’une culture de sécurité civile puisque la Commission scolaire Des Chênes et l’école secondaire Marie-Rivier de Drummondville étaient partenaires dans la réalisation du projet.

Les élèves de première secondaire de l'école Marie-Rivier de Drummondville ont joué le rôle de sinistrés le 13 mai 2009.
Les élèves de première secondaire de l'école Marie-Rivier de Drummondville ont joué le rôle de sinistrés le 13 mai 2009.
Photo : Catastrophe

Au moment de remettre le prix, le ministre a précisé : «Ces réalisations démontrent la volonté des Québécoises et des Québécois d'assurer un milieu de vie sécuritaire et met de l'avant leur dévouement à la gestion des risques et des sinistres sur leur territoire. Les projets récompensés s'inscrivent directement dans la mission du ministère de la Sécurité publique en contribuant à l'amélioration du sentiment de sécurité de la population».

Pour l’équipe sherbrookoise, cette distinction est une réelle fierté : «À l’Université de Sherbrooke, nous croyons fortement à l’apprentissage par projet», explique Vicky Chainey, professeure à l’École de politique appliquée et coordonnatrice du projet. «Avec SOS, nous avions donc comme objectif de faire vivre un exercice de simulation d’une situation d’urgence réaliste et interdisciplinaire aux élèves du primaire et d’ainsi amener les jeunes à apprendre dans un contexte autre que celui de la classe. Deux cours universitaires ont servi de catalyseur pour l’élaboration et la réalisation du projet. Les résultats ont été palpables : les élèves ont non seulement appris l’importance des actions sécuritaires dans le cas de catastrophe, mais ils ont également vécu la catastrophe et intégré les normes de sécurité. Notre objectif est grandement atteint et nous sommes d’autant plus heureux que nos efforts soient maintenant reconnus à l’échelle nationale!»

Le Mérite québécois en sécurité civile est remis annuellement par le ministère à un organisme qui a déployé des efforts exceptionnels sur le plan de la sécurité civile par le biais d’activités qui illustrent, en autres, la gouvernance par le leadership et l'engagement au service de la communauté.

Une catastrophe orchestrée et doublement récompensée

Initié en 2006 à Sherbrooke par les professeurs Vicky Chainey et Dany Deschênes, le projet SOS : Catastrophe a depuis fait couler beaucoup d’encre. Primée à deux reprises par le ministère de la Sécurité civile, l’activité s’impose comme la seule activité pédagogique réellement appliquée qui assure la formation en matière de sécurité tant chez des élèves du primaire qu’auprès des étudiants universitaires.

En 2009, le projet a pour la première fois été exporté dans le Centre du Québec, démontrant du même coup les possibilités immenses de partenariat dans les écoles de la province.