Des contacts toujours fructueux entre les étudiants et le milieu professionnel en droit-biotechnologie

Fixer le prix d’un médicament breveté en respectant les normes en vigueur au Canada. Prévoir les conclusions de la Cour dans un litige entourant une modification au Règlement sur les aliments et drogues. Explorer différentes stratégies commerciales en matière de propriété intellectuelle. Voilà quelques-uns des mandats réels sur lesquels se sont penchés les finissantes et finissants 2009 de la formation intégrée de bac-maîtrise en droit-biotechnologie, et ce, dans le cadre du cours Séminaire d’intégration.

Le 11 février dernier se tenait l’activité de présentation des étudiantes et étudiants du Séminaire d’intégration. À cette occasion, chacune des cinq équipes a présenté les résultats des travaux qu’elles ont effectués pour leurs clients. Parmi ces clients, on compte un laboratoire pharmaceutique, une firme de gestion et de consultation en sciences et biotechnologies, un laboratoire de génomique fonctionnelle et le Bureau de liaison entreprises-université de l’UdeS (BLEU).

Les mandants se sont dits agréablement surpris par la compétence des étudiants dans leur domaine, par leur connaissance du langage scientifique et par leur expertise juridique. Du côté des finissants, l’enthousiasme est tout aussi palpable. «Ce cours apporte une nouvelle dimension à notre apprentissage, témoigne Gabrielle Gagné. Il nous projette des bancs d’école vers la réalité entourant la collaboration avec des professionnels de notre milieu.» Pour Étienne Giroux, le Séminaire d’intégration est aussi un «formidable moyen de rendre service en utilisant les connaissances acquises durant quatre années d'études du droit et de la science.» L’étudiant qualifie même l’expérience de «chance inouïe»!

Depuis trois ans, cette chance est offerte aux étudiants grâce à d’importants efforts de coordination assurés par la professeure Louise Bernier, responsable du programme intégré de bac-maîtrise en droit-biotechnologie à la Faculté de droit. Le jeu en vaut la chandelle. «À chaque année, les participants du Séminaire vivent une sorte de révélation: ils prennent conscience de leur expertise et de la plus-value de leur formation», dénote la professeure Bernier.

Cette révélation gagnera de plus en plus d’organisations susceptibles d’avoir besoin des services de ces diplômés. C’est ce qui ressort d’une récente rencontre entre Louise Bernier et des représentants de hautes instances fédérales. «On nous assure que les juristes formés en biotechnologie seront très en demande dans les prochaines années», rapporte la professeure.