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Maintien de la capacité de développement de l’institution au cœur du renouvellement du protocole d’entente UdeS-APPFMUS

Les professeures et professeurs de la Faculté de médecine et des sciences de la santé concrétisent leur part d’effort budgétaire

L’Université de Sherbrooke et l’Association des professeures et professeurs de la Faculté de médecine de l'UdeS (APPFMUS) ont obtenu l’autorisation de leurs instances respectives pour procéder au renouvellement du protocole d’entente qui définit les conditions de travail des quelque 600 membres de l’Association. Alors que les professeures et professeurs rattachés à l’APPFMUS se sont prononcés le 21 octobre dernier à la quasi-unanimité en faveur de l’entente de principe, les membres du conseil d’administration de l’Université ont, à leur tour, donné leur aval lors de leur séance du 26 octobre. Le nouveau protocole, qui s’étendra jusqu’au 31 décembre 2018, entrera en vigueur lors de sa signature officielle prévue au cours des prochaines semaines.

Pour le doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, le professeur Pierre Cossette, cette nouvelle entente qui survient dans un contexte budgétaire défavorable traduit bien l’ouverture et le sens de l’engagement des professeures et professeurs de la Faculté. « L’esprit de collaboration et de solidarité qui anime les membres de notre corps professoral a permis d’en arriver à un ensemble de solutions qui nous permettra, collectivement, de conserver une marge de manœuvre à travers les coupures budgétaires afin de poursuivre des développements ciblés et des actions stratégiques ».

« Nos professeures et professeurs se sont montrés satisfaits des efforts concertés de leur association et de leur faculté, qui nous permettront de passer à travers les compressions budgétaires imposées par l’Université tout en corrigeant une iniquité salariale de longue date par rapport à tous les autres professeurs à l’UdeS », a commenté le président de l’APPFMUS, le professeur Patrick McDonald.

Les différentes mesures intégrées au protocole, combinées à une récente révision de la tâche professorale, permettront d’atteindre sur une base annuelle la cible de réduction budgétaire correspondant à 6,5 % de la masse salariale de l’APPFMUS.

Parmi les efforts budgétaires mis en œuvre avec l’APPFMUS, mentionnons la réduction du budget annuel d’éducation continue de 300 000 $ pour chacune des années 2015-2016 et 2016-2017. De plus, les professeures et professeurs prendront quatre jours sans solde, répartis également en 2015-2016 et 2016-2017.

Aussi, afin de favoriser l’atteinte de l’équilibre de la masse salariale avec celle du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université de Sherbrooke (SPPUS), des correctifs seront apportés aux échelles salariales, en y appliquant toutefois une baisse de 0,7 % à chacun des échelons pour les années 2015-2016 et 2016-2017 de façon à atteindre la cible budgétaire globale.

L’exonération partielle des droits de scolarité sera quant à elle abolie à la signature du protocole. Aussi, lors d’une absence pour cause de maladie, le traitement versé pour le 6 premiers mois d’absence sera de 80 % au lieu de 100 %. Selon les dispositions du nouveau protocole, ces mesures relatives aux avantages sociaux seront sujettes à une réévaluation dans 2 ans.

Alors que les trois quarts du budget de fonctionnement de l’Université sont consacrés à la rémunération et aux avantages offerts aux membres du personnel, la situation financière entraîne la nécessité de faire des choix au niveau des conditions de travail pour préserver la mission de l’institution et sa capacité de développement. Le recteur adjoint et vice-recteur aux ressources humaines et financières, le professeur Martin Buteau, a tenu à souligner le caractère responsable de cette entente où les professeures et professeurs de l’APPFMUS ont choisi de faire partie des solutions. « Il est essentiel que la responsabilité soit également partagée avec les autres groupes de professeurs ainsi qu’avec l’ensemble des membres du personnel. Nous continuons à négocier avec les syndicats et associations pour en arriver à des ententes afin d’atteindre les cibles d’effort budgétaire déterminées pour chacun des groupes», a-t-il ajouté.