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Biovalorisation du petit lait en 2,3-butanediol par fermentation

Date :
Cet événement est passé.
Type :
Soutenance de thèse
Lieu :
Local C1-3114 de la Faculté de génie

Description : Doctorant : David Fernandez Gutierrez

Directrices de recherche : Michèle Heitz et Anne Giroir-Fendler

Codirectrice et codirecteur de recherche : Nathalie Faucheux et Antonio Avalos Ramirez

Résumé :

Le lactosérum est l'un des principaux sous-produits de l'industrie fromagère. Il est produit à raison d’un volume de 9 L par kg de fromage fabriqué. Cet effluent est composé principalement de 93% (m/m) d'eau et de 5% de lactose (m/m). Le lactosérum peut donc engendrer des problèmes environnementaux, car le lactose qu’il contient, induit des demandes élevées en oxygène biologique et chimique. Par contre, ce lactose peut aussi être valorisé en un composé à valeur ajoutée tel le 2,3-butanediol (2,3-BD), utilisé par les industries chimiques et pharmaceutiques. Dans cette étude, une souche d'Escherichia coli a été génétiquement modifiée (E. coli JFR12) afin de transformer le lactose du lactosérum en 2,3-BD par fermentation. Les résultats ont montré que le rendement en 2,3-BD atteignait presque 80% du rendement théorique en présence d’E. coli JFR12 après 24 heures de fermentation dans un bioréacteur de 2 L porté à une température de 37 ° C sous pression atmosphérique (1 atm) et une agitation de 100 tours par minute. Par conséquent, la souche génétiquement modifiée d'Escherichia coli possède un grand potentiel pour transformer le lactose présent dans le lactosérum en 2,3-BD et, de cette façon, valoriser ce produit de l’industrie fromagère pour diminuer son impact environnemental.