Revêtements nanostructurés d'hydroxyapatite multisubstituée élaborés par projection de suspension par plasma inductif: de la chimie du précurseur aux propriétés mécaniques et biologiques
- Date :
- Cet événement est passé.
- Type :
- Soutenance de thèse
- Lieu :
- Amphithéâtre 100 de L'INP-ENSIACET à TOULOUSE
Description :
Doctorante: Marine Chambard
Directeur de recherche: François Gitzhofer
Codirectrice de recherche: Ghislaine Bertrand
Résumé: En raison du vieillissement de la population et de son augmentation constante, les pathologies et traumatismes osseux nécessitant une réparation ou un remplacement sont en croissance permanente (4%/an). Le revêtement d’hydroxyapatite confère à la prothèse une stabilité primaire et des propriétés d’ostéointégration. Cependant, une révision prématurée de la prothèse est nécessaire dans environ 10 % des cas et entre 1 et 2 % des prothèses ont été l’objet d’une ré-opération suite à une infection bactérienne. Les besoins actuels en orthopédie exigent donc un revêtement mécaniquement stable sur le long terme et présentant un caractère antibactérien. Des revêtements de structure nanométriques développés récemment suscitent beaucoup d’intérêt de la part des professionnels de santé car ceux-ci présentent une bioactivité accrue. Or, un tel ordre de grandeur est inatteignable via les techniques de projection actuellement employées. La projection plasma de suspension (SPS) est une technique de synthèse permettant d’accéder à des revêtements de dimension submicrométrique voire nanométrique.
Directeur de recherche: François Gitzhofer
Codirectrice de recherche: Ghislaine Bertrand
Résumé: En raison du vieillissement de la population et de son augmentation constante, les pathologies et traumatismes osseux nécessitant une réparation ou un remplacement sont en croissance permanente (4%/an). Le revêtement d’hydroxyapatite confère à la prothèse une stabilité primaire et des propriétés d’ostéointégration. Cependant, une révision prématurée de la prothèse est nécessaire dans environ 10 % des cas et entre 1 et 2 % des prothèses ont été l’objet d’une ré-opération suite à une infection bactérienne. Les besoins actuels en orthopédie exigent donc un revêtement mécaniquement stable sur le long terme et présentant un caractère antibactérien. Des revêtements de structure nanométriques développés récemment suscitent beaucoup d’intérêt de la part des professionnels de santé car ceux-ci présentent une bioactivité accrue. Or, un tel ordre de grandeur est inatteignable via les techniques de projection actuellement employées. La projection plasma de suspension (SPS) est une technique de synthèse permettant d’accéder à des revêtements de dimension submicrométrique voire nanométrique.