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Recrutement

Embaucher un athlète : pourquoi pas ?

Kim Robitaille, membre de l'équipe féminine de volleyball féminine de l'Université de Sherbrooke, a eu beaucoup de succès durant ses stages en kinésiologie.
Kim Robitaille, membre de l'équipe féminine de volleyball féminine de l'Université de Sherbrooke, a eu beaucoup de succès durant ses stages en kinésiologie.

Photo : Université de Sherbrooke

Trouver la perle rare constitue un défi majeur pour la plupart des organisations, qu’elles soient de petite ou de grande taille. Dans cette optique, embaucher un athlète ou un ex-athlète pourrait s’avérer payant pour ceux et celles qui oseront emprunter cette avenue.

Tout d’abord, on remarque chez plusieurs la même ténacité et le même goût du dépassement.

Depuis leur jeune âge, ces derniers se fixent des objectifs élevés et mettent tout en œuvre pour les atteindre. En cas d’échec, puisqu’il n’y a pas que des gagnants dans le sport, ils redoublent d’ardeur. Ils s’entraînent avec plus d’énergie. Ils font du temps supplémentaire en gymnase. Ils modifient leur alimentation afin de donner à leur corps les meilleurs nutriments possibles. Ils se couchent plus tôt pour s’accorder de plus longues périodes de récupération.

Ce mode de vie les amène, jour après jour, à repousser leurs limites. L’effort et la recherche de résultats finissent par faire partie de leur ADN. Des caractéristiques qu’ils peuvent évidemment transposer à leur emploi une fois rendus sur le marché du travail.

Occupés = organisés

Pour réussir dans leur discipline, mais aussi sur les bancs d’école, les athlètes doivent développer un sens de l’organisation hors du commun. Cours, entraînements, séances en physiothérapie ou en massothérapie, études, travail et périodes de repos font partie d’un horaire extrêmement chargé qui en mèneraient plusieurs au burnout.

Curieusement, lorsqu’on les aborde, les athlètes donnent rarement l’impression d’en avoir trop sur leurs épaules. Leur rythme accéléré les force à développer des mécanismes et des méthodes de travail efficaces. Tout est une question de discipline finalement. Avec eux, chaque seconde compte. Exit la perte de temps!

Les sportifs qui ont su gérer avec brio leur agenda durant leurs études s’avèrent évidemment des personnes efficaces et bien organisées.

Leaders de demain

Certains athlètes, particulièrement ceux issus d’un sport d’équipe démontrent un sens du leadership hors du commun. Poussés par une force intérieure à donner l’exemple à leurs coéquipiers, ils n’acceptent pas les demi-mesures. Ils savent comment motiver les autres et obtenir le meilleur des gens qui les entourent.

L’ex quart-arrière de l’équipe de football du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke, Jérémi Roch, en est l’exemple parfait. Par son travail acharné et sa grande discipline, ce diplômé en administration a toujours réussi à tirer le meilleur de ses coéquipiers. C’est un leader par l’exemple.

Ce dernier a effectué des stages au Service du sport et de l’activité physique de l’UdeS, chez Labatt ainsi que chez Bombardier et partout, il s’est avéré un atout de taille pour ses supérieurs et ses collègues. Tout comme sur le terrain,  il a su laisser sa marque, et ce, en l’espace de quelques semaines seulement.

Stages coopératifs : pour se faire une idée

Une des bonnes façons de se faire une idée d’un candidat avant de l’embaucher est sans aucun doute de lui permettre de faire un stage au sein de son organisation. En ce sens, l’Université de Sherbrooke, chef de file en matière de stages coopératifs au Québec depuis maintenant 50 ans, constitue un allié de taille pour les employeurs.