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Guide de présentation du travail écrit

Conçu pour l'ensemble des étudiantes et des étudiants de 1er cycle de la Faculté des lettres et sciences humaines, ce guide leur fournit des balises claires et simples pour la présentation de leurs travaux. Il concerne la présentation matérielle du travail et les normes de référencement (comment citer ses sources).

Certains départements et écoles utilisent des guides de présentation ou des protocoles propres à leur discipline. Pour connaître les documents disponibles, consultez la liste à jour sur le site Internet du Service des bibliothèques et archives.


Gabarits

Gabarits Word (fichiers DOTX) : entête (40 Ko) | page de titre (35 Ko)
Gabarits LibreOffice (fichiers OTT) : entête (15 Ko) | page de titre (15 Ko)
Gabarits LaTeX (fichier ZIP) : entête et page de titre (3 Ko)

Identification du travail

Auteur, autrice et destinataire doivent être clairement indiqués. De plus, outre le titre du travail, certaines informations sont requises : faculté, département, sigle et titre du cours, date de remise et ville. Des gabarits Word, LaTeX et LibreOffice, pour les travaux avec page de titre et sans page de titre, vous sont proposés. Votre enseignant ou votre enseignante vous précisera si vous devez concevoir un travail avec ou sans page de titre.

Avec page de titre

La page de titre contient les informations suivantes, disposées de manière équilibrée : département (ou école), faculté, université, titre, nom du ou des auteurs ou autrices, nom de l’enseignant ou de l’enseignante, sigle et titre du cours, lieu et date.

Sans page de titre

Pour les travaux où une page de titre n’est pas requise, les informations suivantes doivent être disposées dans l’entête de la première page : votre nom, nom de l’enseignant ou de l’enseignante, sigle et titre du cours et date.

Normes de présentation

Les travaux doivent être présentés selon les normes décrites dans cette section.

Mise en page

Les normes de mise en page à suivre dans le cadre de travaux universitaires visent des objectifs précis : que le texte soit agréable à lire, que l’information y soit repérée facilement, qu’il y ait l’espace nécessaire pour la correction et les commentaires.

Les polices, les marges, les interlignes, bref, les paramètres de mise en page sont ici recommandés pour assurer la lisibilité des travaux.

Résumé

Policespour la plupart des travaux, avec empattements : Times New Roman (12 points) ou Georgia (11 points)
pour les travaux courts ou les pages Web, sans empattements : Arial (11 points), Calibri (12 points), Tahoma (11 points)
Grosseur11 ou 12 points, selon la police
Margeshaut : 1,5 cm
bas : 1,5 cm
droite : 3 cm
gauche : 3 cm
Interlignedouble
Alignementmarges justifiées
Paginationen bas à droite (aucun numéro sur la page de titre)
Nombre de motsà la fin du texte, entre crochets et aligné à droite     [123 mots]

Polices de caractères (ou fontes)

Les polices de caractères sont choisies en fonction de leur lisibilité et de l’effet souhaité. Pour les travaux universitaires, on choisit celles qui sont compatibles avec toutes les plateformes, donc les plus usuelles (Times New Roman, Georgia, Arial, Calibri ou Tahoma). Ce critère est très important si l’on envoie son travail par courriel ou qu’on le dépose dans Moodle, puisque la disposition du texte pourrait différer d’une plateforme à l’autre. Par ailleurs, dans un même document, on évite de multiplier le recours à plusieurs types de polices (maximum deux ou trois, qu’il s’agisse des titres, du corps de texte, des notes de bas de page, de la bibliographie, etc.).

Selon le document à produire, une police avec ou sans empattements sera recommandée :

  • Avec empattements : le corps de texte de tous les travaux imprimés, et en particulier des documents de plus d’une page. Les empattements augmentent la lisibilité d’un texte, même en petits caractères, puisqu’ils permettent de mieux distinguer les lettres. Les plus fréquentes sont Times New Roman et Georgia.
  • Sans empattements : les documents Web ou les textes courts, les titres. Les plus fréquentes sont Arial, Calibri et Tahoma.

Le choix de la grosseur de la police pour le corps du texte est déterminé d’après le type de police de caractères employé, puisque la grosseur de ces polices diffère, comme il est possible de le constater ci-dessus. Pour en uniformiser la grosseur, on choisira le :

  • 12 points pour Times New Roman et Calibri
  • 11 points pour Arial, Georgia et Tahoma

Marges

Les marges recommandées pour les travaux universitaires sont de 1,5 cm dans le haut et le bas de la page et de 3 cm de chaque côté. Ces marges fournissent l’espace requis pour la correction et les commentaires. Attention, elles diffèrent des marges standards de Word.

Interligne

L’interligne double doit être utilisé dans les travaux. Cet interligne confère une meilleure lisibilité au texte et fournit aussi de l’espace pour la correction. Il se pourrait toutefois que certains enseignants ou enseignantes préfèrent l’Interligne et demi, auquel cas ils vous le feront savoir.

À moins d’un avis contraire de l’enseignant ou de l’enseignante, l’interligne simple n’est jamais employé dans les travaux universitaires.

Alignement

Le texte des travaux est en général justifié (aligné à gauche et à droite). Il se pourrait toutefois que l’enseignante ou l’enseignant préfère que le texte soit, pour des raisons de lisibilité, aligné à gauche seulement, auquel cas il l’indiquera.

Des composantes du travail sont généralement alignées à gauche seulement, par exemple les titres et la bibliographie.

Nombre de mots

Si le nombre de mots est demandé, il sera indiqué à la fin du dernier paragraphe du texte, aligné à droite et entre crochets, par exemple : [123 mots]

Dans Word, on trouve le nombre de mots d’un document en bas de l’écran à gauche.

On peut préciser le nombre de mots du texte en le sélectionnant. Cela permet, par exemple, d’exclure la bibliographie ou la page de titre de manière à avoir le nombre de mots du texte seulement.

Pagination

Les numéros de page figurent en bas à droite. Pour les pages liminaires, les annexes et la bibliographie, on peut paginer en continu (1, 2, 3, 4, etc.). Toutes les pages d’un document comptent, même si le numéro de page n’y paraît pas (par exemple : page de titre, pages blanches, pages avec un grand titre).

Selon la nature du travail, toutefois, il se pourrait qu’il soit judicieux de numéroter les pages liminaires (celles qui précèdent le texte, par exemple les remerciements, l’avant-propos ou la table des matières) en chiffres romains (I, II, III, IV, etc.) et de commencer la pagination du texte principal en chiffres arabes avec le numéro 1.

Table des matières et listes

La table des matières et les diverses listes que l’on trouve dans les pages liminaires permettent au lecteur d’apercevoir d’un coup d’œil la structure du texte, son contenu, et de repérer rapidement l’information.

Selon l’envergure ou la nature du travail, il se pourrait qu’on puisse les omettre. Veuillez en référer aux consignes données par l’enseignant ou l’enseignante pour déterminer leur nécessité.

Table des matières

Dans les travaux universitaires, si elle est requise, la table des matières suit habituellement la page de titre, mais pourrait être précédée d’un avant-propos, d’une page de remerciement ou encore d’un sommaire. Elle énumère les divisions et les subdivisions du texte et comprend les pages annexes, la bibliographie et l’index. Selon le type de document produit, il conviendra de numéroter les divisions et subdivisions de la table des matières.

Les logiciels de traitement de texte permettent de générer automatiquement des tables des matières complètes et exactes, qu’il sera facile de mettre à jour grâce à l’utilisation des styles (titre 1, titre 2, titre 3, etc.). Leur usage est fortement recommandé.

Listes

Dresser la liste des tableaux, des figures ou encore des abréviations ou des sigles pourrait s’avérer pertinent. Si tel est le cas, ces listes suivent immédiatement la table des matières.

S’ils sont nombreux, les tableaux et les figures seront présentés dans des listes distinctes. Dans le cas où moins de 3  tableaux et figures se trouvent dans le document, il est possible de les lister à la fin de la table des matières, comme ci-dessous.

Tableaux et figures

Les tableaux et les figures sont habituellement utilisés pour préciser ou illustrer un propos, et en sont donc placés à proximité. Ils ne sont pas coupés pour être disposés sur deux pages. Si plusieurs tableaux ou figures sont utilisés, on s’assure de l’uniformité de leur présentation.

Les tableaux présentent des données numériques, disposées en lignes et en colonnes. Le numéro du tableau est indiqué en chiffres romains, et se trouve au-dessus du tableau, avec son titre. Le tout est centré au-dessus du tableau. La source de l’information trouvée dans le tableau est indiquée sous le tableau en question, en plus petits caractères.

 
Les figures sont généralement centrées dans le document. Elles sont identifiées par des chiffres arabes et la légende est en italique, sous la figure. La source est indiquée en plus petits caractères sous la légende.

 
La Banque de dépannage linguistique, produite par l’Office québécois de la langue française, est une ressource en ligne qui contient beaucoup d’information sur la présentation des tableaux et des figures. Il est pertinent de consulter les pages sur les figures et tableaux pour obtenir plus de précision à leur sujet. 

Code de typographie

Dans les travaux écrits, il importe de se conformer aux prescriptions recommandées dans les ouvrages de référence en matière de code typographique, notamment pour les cas suivants : majuscules, écriture des nombres, mise en relief (italique, gras, soulignement), abréviations, symboles, espaces (sécables/insécables), etc.

Où trouver l’information sur les règles typographiques?

En ligne :

  • La section Typographie de la Banque de dépannage linguistique, créée par l’Office québécois de la langue française. On peut aussi saisir, par exemple « majuscule », « mise en relief », « espace », « abréviation », « symbole », « nombre », etc. dans la boîte de recherche pour accéder aux diverses fiches portant sur la thématique recherchée.
  • Les Clés de la rédaction du Bureau de la traduction. Cet hyperlien dirige vers la page de recherche, laquelle peut s'effectuer par mots-clés ou par chapitres (l’abréviation, les nombres, la majuscule, etc.).
  • Usito, un dictionnaire électronique conçu ici, sur le campus, et accessible gratuitement à toute la communauté de l'UdeS, contient entre autres de l'information sur les principales règles d’emploi de la majuscule et sur les procédés de mise en relief dans un texte.

À la bibliothèque Roger-Maltais :

  • GUILLOTON, Noëlle et Hélène CAJOLET-LAGANIÈRE. Le français au bureau, Québec, Les Publications du Québec, septième édition revue et augmentée par Martine GERMAIN, Noëlle GUILLOTON, 2014, 985 pages.
  • RAMAT, Aurel. Le Ramat de la typographie, Montréal, Anne-Marie Benoit éditrice, 11e édition, 2017, 254 pages.

Référencement

Dès que vous n’êtes pas l’auteur d’une phrase, d’une série de phrases, d’un passage que vous avez reformulé ou même d’une idée que vous utilisez, vous devez en indiquer la source, de manière à respecter les normes exigées en matière de référencement dans les travaux universitaires. Il faut aussi, impérativement, donner la source des images, tableaux, figures, bref, de tout élément puisé dans une source consultée.

Il convient de citer selon le style de référencement utilisé dans votre discipline. Si vous doutez du style à employer, veuillez consulter votre enseignante ou enseignant.

Droit d’auteur et intégrité intellectuelle (antiplagiat)

La Faculté des lettres et sciences humaines accorde une grande importance à l’intégrité intellectuelle, tant dans les études que dans la recherche. Elle s’attend donc à ce que sa communauté adopte cette valeur et produise des travaux qui respectent les normes en matière de citation et de référencement.

Pour connaître les règlements en cours à l’Université de Sherbrooke, et accéder à diverses ressources, consultez les liens suivants :

Citations et paraphrases

La citation est un passage de texte directement emprunté à un auteur. La citation est textuelle (on reprend exactement la formulation de l’auteur) ou vous la reformulez dans vos propres mots.

Citation textuelle : Elle m’a dit : « Sors d’ici tout de suite! »
Reformulation ou paraphrase : Elle m’a indiqué que je devais partir immédiatement.

On s’assurera d’indiquer la référence de tout passage emprunté (au moyen d’une note de bas de page si on utilise le style infrapaginal ou entre parenthèses immédiatement à la suite du passage si on utilise le style auteur-date). Pour plus d’information sur les styles de références, voir la rubrique Normes de référencement

Citations courtes – citations longues

Les citations courtes (moins de trois lignes, incluant l’appel de note ou la référence auteur-date) sont incluses dans le texte : « Ceci est un exemple de citation courte, soit de moins de trois lignes. » Le chiffre d’appel de note, pour le style infrapaginal, se place toujours avant la ponctuation. Si on utilise le mode de référencement auteur-date, les informations sont mises entre parenthèses après le guillemet fermant, par exemple : « Voici un exemple selon le style auteur-date. » (Nom année, pages)

Les citations longues seront présentées de manière distincte du corps du texte, soit dans l'esprit de la note ci-dessous (sans la couleur), pour le style infrapaginal :

Si elles font plus de trois lignes, incluant l’appel de note ou la référence auteur-date, les citations sont mises en retrait, c’est-à-dire qu’elles sont introduites par un deux-points et sont détachées du paragraphe. Elles sont à interligne simple et se démarquent par des marges plus étroites de chaque côté1.

L'appel de notes (ici, le chiffre 1) doit, bien sûr, trouver écho dans le bas de la page.

Voici la disposition recommandée pour les citations longues, style auteur-date :

Si elles font plus de trois lignes, incluant l’appel de note ou la référence Auteur-date, les citations sont mises en retrait, c’est-à-dire qu’elles sont introduites par un deux-points et sont détachées du paragraphe. Elles sont à interligne simple et se démarquent par des marges plus étroites de chaque côté. (Nom année, pages)

Notes de bas de page

Les notes de bas de page sont utilisées, entre autres, lorsque l’auteur cite ou reformule une idée ou un concept. Elles servent à bien identifier l’auteur ou l’autrice. On peut insérer une note de bas de page à l’aide du logiciel de traitement de texte (onglet « Références » dans Word).

Quand le style auteur-date est utilisé, les notes de bas de page servent uniquement aux précisions que l’on souhaite ajouter à son texte. 

Outils de référencement

Des logiciels existent pour vous faciliter le travail avec les bibliographies. Cette section vous présente Zotero, logiciel disponible sur le site des bibliothèques de l’UdeS.

Zotero

Le logiciel de gestion bibliographique Zotero vous permet non seulement de conserver vos références, mais aussi de faciliter l’élaboration des bibliographies selon le style préconisé par votre domaine d’études ou votre discipline.

Zotero est un logiciel gratuit (logiciel libre) et facile d'utilisation qui permet de :

  • gérer vos références bibliographiques;
  • les importer automatiquement depuis différentes ressources telles que les banques de données et Google Scholar;
  • partager vos références avec vos collègues ou vos professeurs;
  • citer vos références de façon automatique dans vos documents Word et en générer la bibliographie;
  • créer automatiquement des bibliographies dans différents styles bibliographiques (dont certains qui ont été francisés).

Autres

D’autres logiciels existent, cependant ils sont payants. En voici quelques-uns : EndNote, ProCite et RefManager.

Normes de référencement (ou styles de référencement)

Les normes de référencement dictent les paramètres permettant d’identifier les sources utilisées dans un travail : comment présenter l’auteur ou l’autrice, le titre du document, la maison d’édition, la collection, la page où se trouve l’extrait ou l’idée, etc. Il importe, dans un même travail, de s’en tenir à une norme, pour des raisons de cohérence et d’uniformité (par exemple, on ne mélange pas les styles infrapaginal et auteur-date).

Des guides énonçant les paramètres des normes les plus connues (APA, Chicago, MLA, etc.) existent. L’usage d'une norme ou d'une l’autre dépend souvent de ce que préconise le domaine d’études. Par exemple, en psychologie, on utilise l’APA (American Psychological Association); d’autres disciplines des sciences humaines préconisent plutôt le style Chicago ou celui de la MLA (Modern Language Association). Il faut donc en référer à sa discipline pour déterminer la norme qui convient (voir la liste des normes par disciplines).

La bibliographie, située à la toute fin du travail, permet de regrouper les références utilisées. On y indique seulement celles citées, et non pas toutes celles consultées. La mise en page de la bibliographie dépend également de la norme de référencement employée, mais on retiendra les principes suivants :

  • Ordre alphabétique par nom d’auteur ou d’autrice;
  • Retrait négatif de la première ligne (afin de repérer plus facilement le nom des auteurs ou autrices);
  • Éléments de la bibliographie en français (chevrons « », no, coll. « nom de la collection », vol., éd., etc.), sauf le titre du document ou le nom de la maison d’édition si le document à citer est en anglais ou dans une autre langue.

La gestion et la mise en forme des notices bibliographiques sont grandement facilitées par l’usage d’un outil de référencement (par exemple Zotero), qui permet de conserver et de gérer des fiches pour chacune de ses sources, et ensuite de les mettre en page selon la norme de référencement choisi.

Guide bibliographique à utiliser selon la discipline de votre programme