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Reconnaissance de l'Association québécoise pour l'évaluation d'impact

Un diplômé de la maîtrise en environnement reçoit une bourse de 3000 $

Éric Giroux, président de l'AQEI; Jean-François Lafond, récipiendaire d'une bourse AQEI 2011; Pierre Arcand, ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs.
Éric Giroux, président de l'AQEI; Jean-François Lafond, récipiendaire d'une bourse AQEI 2011; Pierre Arcand, ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs.
Photo : AQEI

L'Association québécoise pour l'évaluation d'impacts (AQEI) a procédé, le 10 novembre, à la remise officielle des bourses AQEI 2011 en présence du ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Pierre Arcand.

Dans le cadre de cette soirée de célébrations du 20e anniversaire de l'AQEI qui se déroulait au Musée Pointe-à-Callière, à Montréal, Jean-François Lafond, nouvellement diplômé de la maîtrise en environnement du Centre universitaire de formation en environnement (CUFE) de l'Université de Sherbrooke, s'est vu remettre une bourse d'une valeur de 3000 $ pour son essai portant sur La création de plaines inondables comme mesure de compensation de l'habitat du poisson : analyse des pratiques actuelles.

La faune ichthyenne sillonnant nos cours d'eau est une ressource dont l'exploitation est au cœur de la vie économique et sociale de plusieurs régions. Bien que l'importance des ressources ichthyennes ait été démontrée, le développement immobilier et industriel, ainsi que l'exploitation accrue des plans d'eau, ont eu des impacts importants sur les écosystèmes aquatiques. Plusieurs habitats du poisson ainsi que la biocénose qui les compose se sont dégradés ou ont disparu.

Afin de pallier cette dégradation, le ministère Pêches et Océans Canada exige la mise en place de diverses mesures d'atténuation ou de compensation par le promoteur, advenant que l'étude d'impact du projet signale une dégradation de l'habitat du poisson.

Parmi les options possibles, on retrouve la création de plaines inondables. L'application de cette mesure est toutefois récente et les bornes assurant le succès sont encore à définir. Ainsi, plusieurs questionnements peuvent émerger de cette pratique. Est-ce que la création de ce type d'habitat s'avère efficace? Y a-t-il des méthodes plus efficaces ou plus faciles d'application pour un résultat similaire? Jean-François Lafond s'attaque, dans son ouvrage, à cette problématique et aux pistes de réflexion qui en émanent.

Désireux d'orienter sa carrière vers une profession qui lui permettra de lier sciences écologiques et environnement, Jean-François espère ainsi pouvoir créer des liens entre certaines activités humaines et leurs impacts environnementaux afin de trouver des solutions ou d'en diminuer les impacts.

Des diplômés du CUFE à l'honneur depuis la création des bourses de l'AQEI

Il s'agit de la 2e année consécutive qu'un diplômé du CUFE remporte une bourse de l'AQEI. En 2010, Francis Jacques, diplômé à la maîtrise en environnement, a été récipiendaire pour son essai Analyse des limites de l'évaluation des effets cumulatifs dans le cadre de l'application de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE).

Offertes depuis 2010 aux étudiantes et étudiants de niveau supérieur dans le domaine de l'évaluation d'impacts environnementaux et ou sociaux, les bourses de l'AQEI visent à stimuler la recherche et soutenir les étudiants dans le domaine de l'évaluation d'impacts au Québec.

Organisme sans but lucratif fondé en 1991, l'Association québécoise pour l'évaluation d'impacts a pour mission de regrouper toute personne, professionnelle ou non, intéressée par l'évaluation d'impacts et à son utilisation dans le processus de planification et de prise de décision afin, notamment, de discuter des expériences et des problématiques et d'améliorer la qualité professionnelle de l'évaluation d'impacts.


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