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Guy Laperrière et François Melançon au colloque «Passeurs d'histoire(s)»

À Montréal, dans le bel édifice de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (l'ancien édifice des HEC, rue Viger), se tenait du 10 au 13 juin 2008 le colloque international «Passeurs d'histoire(s). Figures des relations France-Québec en histoire du livre», organisé, entre autres, par le GRELQ.  Le but était d'éclairer les relations France-Québec par le biais de personnes (les passeurs) qui ont contribué à faire passer la culture d'une rive à l'autre de l'Atlantique.

Guy Laperrière a alors présenté une communication sur les communautés religieuses françaises venues au Québec entre 1900 et 1914, au moment où des lois anti-congréganistes forçaient les congrégations à se réorganiser.  De son côté, François Melançon, chargé de cours au Département, a présenté un cas d'«apostolat éditorial» en Nouvelle-France. On sait qu'il n'y avait pas d'imprimerie en Nouvelle-France, mais cela ne voulait pas dire qu'il n'y avait pas de livres. François a pris ici le cas des livres d'un certain abbé Boudon et a examiné comment les prêtres du Séminaire de Québec avaient diffusé son oeuvre au tournant des années 1700. C'est l'occasion de rappeler ici que François Melançon a soutenu en 2007 sa thèse de doctorat en études françaises : Le livre à Québec dans le premier 18e siècle : la migration d'un objet culturel, pour laquelle il a obtenu le prix de la meilleure thèse en sciences humaines de l'Université de Sherbrooke pour 2007.