Aller au contenu

Lancement du doctorat en histoire

La soirée «Retrouvailles» du 8 mai 2008

C'est dans une atmosphère enthousiaste que des diplômées et diplômés de maîtrise en histoire se sont retrouvés avec des professeurs, anciens et actuels, et des chargés de cours du département pour un 5 à 8 au Café Aragon jeudi le 8 mai dernier, pour célébrer le lancement du nouveau programme de doctorat en histoire. Une trentaine de personnes ont répondu à l'invitation lancée par la responsable du programme, Christine Métayer, et la directrice du Département, Christine Hudon.


Saluer l'origine du doctorat

L'idée de ces retrouvailles a jailli du cerveau de Christine Métayer. Au moment de lancer un doctorat en histoire, n'est-il pas opportun d'en souligner les origines profondes? Bien sûr, il y a les artisans immédiats, qui ont conçu et réalisé les recherches et documents nécessaires. Mais au-delà de cela, il y a ceux qui ont planté l'idée, des professeurs qui y ont rêvé pendant des années, et ceux et celles qui l'ont rendue possible, ces 150 étudiantes et étudiants diplômés de maîtrise, qui ont donné à nos études supérieures l'élan qu'il leur fallait pour franchir ce palier décisif qu'est l'obtention d'un programme de doctorat.

Des pionniers

Il est fort heureux que trois des pionniers des études supérieures au département se soient retrouvés à cette rencontre. Andrée Désilets a lancé avec force les études de maîtrise en histoire canadienne dans les années 1970; J.M. de Bujanda a poussé la recherche subventionnée à des sommets inégalés dans le domaine des sciences humaines dans les années 1980; André Lachance a mis sur pied dans les années 1990 le système des ateliers de mémoire qui sert de base à la pédagogie utilisée aujourd'hui pour les études supérieures.

Un lancement en trois temps

Après de fort joyeuses retrouvailles des participants, de petites allocutions ont donné le sens de l'événement. Bernard Chaput agissait comme animateur et a présenté l'équipe de professeurs jusqu'en 1980, en soulignant les différentes prises de retraite qui ont eu lieu depuis 1990. Christine Métayer a ensuite donné l'historique et les caractéristiques du nouveau programme de doctorat, autour de l'axe de l'histoire des identités, avec sa souplesse, notamment la formation de base assurée par un système de lectures dirigées plutôt que par des séminaires formels; elle a aussi expliqué la participation des professeurs d'histoire de l'Université Bishop's, participants à part entière au programme même si celui-ci relève uniquement de Sherbrooke du point de vue administratif. Enfin, Christine Hudon avait le plaisir de présenter l'équipe actuelle du Département. Elle insista tout naturellement sur les trois nouveaux professeurs, Patrick Dramé, Jean-Pierre Le Glaunec et Tristan Landry, et fit le tour de l'équipe de professeurs, y compris les professeurs associés.  En finale, Patrick Dramé présenta brièvement ses recherches, dans le cadre de la chaire Lucienne-Cnockaert.

Un esprit d'enthousiasme et de ferveur

Ce qui ressortit avec le plus de force de ces présentations, c'est le climat d'enthousiasme dans lequel se faisait ce lancement. Le département aura sans doute l'occasion d'organiser d'autres activités, de caractère plus scientifique, pour manifester la vitalité de son doctorat; pour l'instant, il s'agissait surtout de montrer la fierté qu'on ressent devant une réalisation de premier plan.

Cette ferveur venait aussi en bonne partie des étudiants diplômés qui étaient présents. Certains étaient venus de plus loin : Jocelyn David, de Montréal, et, un peu plus tard, on vit arriver notre nouvelle professeure associée, Catherine Ferland, avec son dernier-né dans les bras, en provenance de Québec. Certains des diplômés présents envisageaient la possibilité de s'inscrire au doctorat, et on sentait chez tous cette passion pour l'histoire qui est à la base de cette création de programme, avec une équipe harmonieuse et des projets plein la tête.

En somme, le doctorat est bien lancé, dans les coeurs et dans les esprits : il reste maintenant à le mettre en oeuvre, ce qui est déjà en cours.


Guy Laperrière