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Nouvelle publication | Sous la direction de la professeure Patricia Godbout

Anne Hébert, le centenaire : réception, traduction, enseignement de l’œuvre

Ce numéro 15 des Cahiers Anne Hébert, qui clôt les événements organisés pour le centenaire de la naissance d’Anne Hébert, est sous-titré « Réception, traduction, enseignement de l’œuvre », car l’essentiel des articles touche au rayonnement de l’œuvre d’Anne Hébert au national et à l’international. Se trouvent dans ce numéro une étude de l’héritage seigneurial de sa famille (Grenier), un aperçu de sa vie telle qu’elle est comprise par sa biographe (Lamontagne), la réception internationale de son œuvre, en France, dans les pays germanophones, au Japon, en Inde et en Roumanie (Lavorel, Mathis-Moser, Sasaki, Miramakal, Sasu), de même qu’un aspect qui influence grandement sa réception, les traductions – ici, au Brésil, au Japon et en Roumanie. Mais on y trouve également d’autres formes de rayonnement de l’œuvre d’Anne Hébert : la manière dont les interviewers anglo-canadiens relaient la parole d’Anne Hébert sur son œuvre (Godbout), l’adaptation à l’écran, en image et en son (Pascal, Cloutier); le rayonnement déjà probant dans les lieux mêmes décrits par Hébert, écrivaine très nord-américaine selon Morency; enfin, forme de rayonnement propre à l’hypermodernité, les manuscrits et les inédits comme objets médiatiques (Marcotte). L’idée de legs dont Nathalie Watteyne avait parlé dans un numéro antérieur des Cahiers est plus que jamais présente. Il s’agit moins ici d’étudier la généalogie de l’œuvre de Hébert – encore que certains y fassent référence (Grenier, par l’influence d’un système seigneurial et de division des terres, Morency, par celle d’un auteur américain et de son traducteur français) – que d’inscrire Hébert dans un système littéraire mondial et de lui accorder le capital symbolique qui lui revient.

Les Cahiers Anne Hébert sont publiés par le Centre Anne-Hébert avec l’appui de la Faculté des lettres et sciences humaines et du Vice-rectorat à la recherche de l’Université de Sherbrooke.

À propos de la directrice de la publication

Patricia Godbout est professeure de traduction et de littérature canadienne comparée à l’Université de Sherbrooke. Elle fait partie du Groupe de recherche et d’étude sur le livre au Québec et du projet d’édition de la correspondance littéraire de Louis Dantin, dont le premier tome a paru en 2014 chez Fides. Elle est membre du comité de direction du Centre Anne-Hébert et a collaboré à la préparation de deux des cinq tomes des Œuvres complètes d’Anne Hébert. Elle a fait paraître un livre ainsi que plusieurs articles et chapitres de livres sur l’histoire de la traduction littéraire au Canada et, plus généralement, sur la littérature canadienne. Elle est également traductrice littéraire et a publié un premier roman à l’automne 2017.


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