Pr Jean Boivin reçoit le Prix d’excellence de la Fondation SOCAN/ MusCan pour l’avancement de la recherche en musique canadienne

Le professeur titulaire de l’École de musique Jean Boivin, spécialiste en musicologie et en histoire de la musique, est récipiendaire du Prix 2022 d’excellence de la Fondation SOCAN/ MusCan pour l’avancement de la recherche en musique canadienne pour l’ensemble de ses travaux en histoire de la musique canadienne au XX^e siècle.

Ce prix lui a été décerné lors du dernier congrès de la Société de musique des universités canadiennes (MusCan).

Ses travaux se concentrent plus particulièrement sur l’histoire de la musique au Québec. Il tente notamment depuis plusieurs années de cerner l’impact sur les compositeurs canadiens des principaux courants modernistes et avant-gardistes européens et américains. Rédacteur en chef depuis 2013 de la revue scientifique Les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique, le professeur Boivin contribue depuis longtemps et de diverses façons à l’avancement de la recherche en musique ainsi qu’à son rayonnement.

C’est une très belle reconnaissance, et c’est très flatteur puisque je rejoins une prestigieuse liste de lauréats. On pense à Marie-Thérèse Lefebvre (professeure émérite à l’Université de Montréal), avec laquelle j’entretiens des liens professionnels assez étroits. Je respecte aussi beaucoup John Beckwith, Elaine Keillor et Robin Elliott (Université de Toronto et titulaire de la Jean A. Chalmers Chair of Canadian Music), qui a déposé et soutenu ma candidature.

Jean Boivin, professeur à l'École de musique

Par la même occasion, le professeur Boivin a été nommé membre honoraire de la Société de musique des universités canadiennes.  Il poursuit actuellement la rédaction d’un livre intitulé provisoirement Histoire de la modernité musicale au Québec, de la Crise à Expo 67. Un ouvrage colossal sur lequel le musicologue travaille depuis plus de 20 ans.

« Ça devrait être mon opus magnum, comme disent les anglophones. Le manuscrit est cependant assez volumineux (plus de 500 pages et 8 chapitres à ce stade). C’est toute une carrière en enseignement de la musique et en recherche qui se couche sur ces pages. Le Prix d’excellence de la Fondation SOCAN/ MUSCAN me motive à compléter ce projet d’envergure! »

Son précédent livre La classe de Messiaen (Paris, Bourgois, 1995) a été couronné de plusieurs prix et a été récemment traduit en japonais (Tokyo, Artes, 2020).

Prix d’excellence de la Fondation SOCAN/MUSCAN pour l’avancement de la recherche en musique canadienne

Ce prix vise à reconnaître annuellement la contribution d’un chercheur établi s’étant taillé une réputation nationale dans le domaine de la recherche sur la musique canadienne, ses compositeurs et ses interprètes. La musique canadienne est entendue au sens large, englobant la musique folklorique, la musique populaire (tous les genres), le jazz et la musique savante (vocale, instrumentale et électroacoustique). La diffusion des travaux du lauréat aura permis aux interprètes, aux compositeurs et aux autres chercheurs en musique de mieux comprendre la musique canadienne tant sur le plan de l’écoute que sur le plan culturel. Ce rayonnement aura également favorisé une meilleure compréhension de la musique canadienne par le grand public ou encore par les auditeurs et les musiciens de demain, que ce soit directement (par des communications et des publications destinées spécialement au grand public ou aux jeunes) ou indirectement (par des communications et des publications d’autres chercheurs qui se sont inspirés des travaux du lauréat).