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1916 : La presse au coeur des communautés

Sous la direction de Frédéric Brisson, responsable des programmes de 2e cycle en édition

À Montréal, la première moitié du XXe siècle représente une période dorée pour les quotidiens à grand tirage et pour de nouveaux médias, le cinéma et la radio, qui rejoignent un public grandissant. Dans cet environnement, la presse périodique est-elle condamnée à disparaître?

Les études rassemblées ici démontrent au contraire que l’imprimé demeure un moyen privilégié pour rejoindre différentes communautés de lecteurs. Plus de quarante nouveaux périodiques apparaissent chaque année durant les décennies 1920 et 1930. En permettant à leurs lecteurs d’obtenir des informations et de s’identifier à un courant de pensée, à un loisir, à une appartenance religieuse, à une génération ou à une profession, de courageux éditeurs jouent un rôle rassembleur. Durant la Seconde Guerre mondiale, plus que jamais auparavant, ils doivent aussi composer avec les contraintes d’une censure politique devenue très rigide. Les parcours des éditeurs Gustave Francq, Hirsch Wolofsky, Roméo Beaudry et Jean-Charles Harvey s’avèrent fascinants à plus d’un titre.

Ce livre est le quatrième volume d’une collection coéditée par le Musée de l’imprimerie du Québec et par le Centre d’histoire de Montréal. Les précédents volumes ont pour titre 1776 : Naissance de l’imprimerie et de la liberté d’expression à Montréal(dirigé par Jacques G. Ruelland), 1811 : De Québec à Montréal, essor de la presse et affirmation d’une parole publique francophone(dirigé par Nova Doyon) et 1870 : Du journal d’opinion à la presse de masse, la production industrielle de l’information(dirigé par Éric Leroux).

Collaborateurs :

  • Pierre Anctil, professeur, Département d’histoire de l’Université d’Ottawa
  • Sandria P. Bouliane, doctorante en musicologie, Université Laval
  • Yves Lavertu, journaliste et historien, auteur de Jean-Charles Harvey. Le combattant
  • Éric Leroux, professeur, École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal
  • Denis Monière, professeur, Département de science politique de l’Université de Montréal