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Une étudiante en communication, rédaction et multimédia reçoit le Prix du Jeune Écrivain Francophone

Mireille Gagné a reçu en France le 27 mai dernier le Prix du Jeune Écrivain Francophone.
Mireille Gagné a reçu en France le 27 mai dernier le Prix du Jeune Écrivain Francophone.

Lorsqu’elle a écrit en cinq heures sa nouvelle littéraire « Des oies vertes mangeaient dans mes yeux » Mireille Gagné, étudiante au baccalauréat en communication, rédaction et multimédia, était loin de se douter que ce texte serait jugé le meilleur des 446 envoyés de 66 pays différents au concours français Prix du Jeune Écrivain.

« Je ne m’attendais vraiment pas à gagner, affirme l’étudiante de 3e année. C’était ma troisième participation au concours, et je participais pour les fiches de lecture : les comités de lecture te remettent des fiches avec des commentaires sur le texte envoyé. »

Le Prix du Jeune Écrivain, organisé par l’Association du Prix du Jeune Écrivain, récompense chaque année des oeuvres inédites en prose de cinq à vingt-cinq pages réalisées par des auteurs âgés de 15 à 27 ans. Le Prix du Jeune écrivain est remis aux auteurs de nationalité française, alors que le Prix du jeune écrivain francophone est destiné aux écrivains d’autres nationalités.

« Des oies vertes mangeaient dans mes yeux » raconte en treize pages l’histoire d’Henri, un petit garçon de sept ans qui rêve de devenir une oie verte pour rejoindre son père, un chasseur d’oies, qu’il ne voit plus depuis le divorce de ses parents. Mais chut! La fin pour le moins surprenante ne peut être révélée avant la publication des textes gagnants par le Mercure de France, qui aura lieu cet automne.

« C’est une histoire assez étrange, abracadabrante, explique Mireille. J’ai voulu écrire sur les oies car je viens de Montmagny (lieu de passage des oies blanches à la migration) et mon père est chasseur. Le jury a apprécié l’originalité de mon texte. »

Une semaine de rêve

Mireille s’est donc envolée le 24 mai dernier pour une semaine de rêve à Muret, près de Toulouse en France, toutes dépenses payées par l’Association du Prix du Jeune Écrivain. « Toutes sortes d’activités étaient organisées. Les étudiants en littérature du lycée de Muret ont par exemple lu les textes de tous les gagnants, puis on les a rencontrés et on a discuté avec eux. On a aussi participé à des ateliers d’écriture. Chaque gagnant était jumelé avec un auteur ; pour ma part, je l’étais avec Pascale Kramer, une auteure suisse, qui m’a accompagnée toute la semaine. » Au programme également : soirées littéraires et soupers en commun.

Le premier lauréat de la catégorie Prix du Jeune Écrivain Francophone se méritait le prix de la « grande bibliothèque idéale ». « Chacun des 12 auteurs jurys a désigné les trois meilleurs libres qu’il a lus dans sa vie, et j’ai reçu une copie de chacun de ces livres, donc 36 au total », indique Mireille

Et ce n’est pas tout. L’étudiante s’envolera de nouveau en France, au Château de Barbet de Lombez, dans le Gers près des Pyrénées, du 10 au 23 juillet pour près de deux semaines d’ateliers d’écriture.

Du bonbon pour cette mordue de lecture et d’écriture. « J’ai toujours été « la fille qui lisait tout le temps », termine la jeune femme. Et l’écriture est pour moi un besoin, une obsession, cela me permet de m’évader. Je veux bien sûr publier, j’ai déjà plusieurs manuscrits de cachés. » Avec ce prix prestigieux, la jeune auteure est sans contredit sur la bonne voie…