Jardins réinventés de la Saint-François, 2 juillet au 27 août
Des étudiants en arts visuels présentent Réminiscence
Karine Pinsince, Liette Beloin, Audrey Guy et Sylvain Bourque, tous inscrits au certificat en arts visuels de l'Université de Sherbrooke, ont réalisé l'oeuvre éphémère Réminiscence pour l'édition 2017 des Jardins réinventés de la Saint-François, qui se tiendra du 2 juillet au 27 août à la Maison des arts et de la culture de Brompton.
« Réminiscence évoque le caractère spontané, involontaire et parfois incertain des souvenirs qui refont surface, peut-on lire dans la présentation de l'oeuvre. Lorsque sollicités, les sens nous redéfinissent par la trace immatérielle qu’ils inscrivent dans nos corps affectifs. Le spectateur est ainsi intimement invité à participer à la création d’un dialogue entre l’art, la mémoire et les sens. Il est amené à " vivre " l’œuvre par le biais de son expérience particulière, c'est-à-dire dans l’incarnation de ses souvenirs et de son histoire intrinsèque. Il est convié à circuler autour de l’œuvre, à lui toucher, à s’y asseoir pour en quelque sorte devenir son prolongement. »
L'oeuvre est produite dans le cadre du cours intitulé Pratique environnementale de l’in situ, offert au certificat. La démarche artistique s’inspire des approches contemporaines de l’art in situ et du land art, à travers desquelles l’horticulture architecturale est employée comme discipline principale. À travers l'approche immersive et sensorielle de Réminiscence, les artistes proposent une expérience mystique et souhaitent amener l'observateur à prendre conscience qu’il est lui-même l’œuvre de sa propre mémoire, de son histoire singulière, par le biais de ses sens.
Les Jardins réinventés de la Saint-François
Il y a de ces lieux comme le parc de la Rive qui par leur riche patrimoine historique et culturel, invitent à la rencontre entre l’Être et le Temps. La thématique de la mémoire était toute désignée pour souligner les 10 ans de l’évènement Les Jardins réinventés de la Saint-François, 10 ans d’enracinement et de croissance. Mémoire éphémère réfère concrètement à la nature éphémère de cet événement in-situ où chaque installation fait référence à la mémoire physique, symbolique ou encore historique du lieu. L’œuvre n’est là que pour un temps, le temps d’une rencontre entre la mémoire de l’œuvre et celle du visiteur.
La Maison des arts et de la culture et le parc de la Rive sont des lieux empreints d’histoire (naturelle, culturelle et industrielle). Ainsi, le thème de la mémoire s’inspire de cette réalité et ouvre sur différentes avenues reliées tant à l’univers des arts visuels qu’à celui de l’histoire et du patrimoine.