Jeux vidéo et musique symphonique : une association des plus intéressantes
Dans le cadre des festivités célébrant le 375e anniversaire de la Ville de Montréal, l’Orchestre Métropolitain offrira un concert hors du commun. Le 29 septembre prochain, l’ensemble montréalais composé d’une soixantaine de musiciennes et de musiciens présentera La symphonie du jeu vidéo de Montréal. Le projet est produit par l’Orchestre Métropolitain et développé en collaboration avec Alliance numérique.
Une idée nouvelle d’un enseignant d’ici
Ce projet multimédia d’envergure s’avère en fait l’initiative de Maxime Goulet, compositeur de musique de jeux vidéo et de musique d’orchestre, mais également chargé de cours à l’École de musique de l’Université de Sherbrooke. M. Goulet, qui occupe donc le poste de concepteur et de coordonnateur artistique du concert, est reconnu pour l’originalité de ses concepts et La symphonie du jeu vidéo de Montréal n’échappe pas à la fraîcheur et à l’audace de ses idées.
En plus de compter une composition originale de Maxime Goulet, le programme de la soirée se révèle être riche et diversifié. Une trentaine de jeux seront à l’honneur, vingt-deux développeurs montréalais et plusieurs dizaines de compositeurs. « La symphonie du jeu vidéo de Montréal, c’est un concert qui allie la puissance de l’orchestre symphonique à l’univers immersif et interactif du jeu vidéo », soutient monsieur Goulet.
Différent de bien des manières
Le concert n’est pas original que dans son thème. Il le sera également dans sa forme. Dina Gilbert, chef d’orchestre, explique le déroulement du spectacle. « Ce qui est spécial dans ce concert-là, c’est qu’il y a un aspect interactif, précise-t-elle. Quelqu’un va être un train de jouer un jeu et je vais devoir, en fait, modifier la musique, donner des signaux aux musiciens pour qu’on puisse changer d’une musique d’atmosphère à une musique de combat. »
Ce projet unique correspond bien à l’approche musicale distincte qui caractérise l’Orchestre Métropolitain. Depuis sa création en 1981, l’Orchestre possède l’ambition immuable de démocratiser et de valoriser la musique symphonique.