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L’autodétermination des Premiers Peuples

Date :
Cet événement est passé.
Type :
Conférences et séminaires
Public :
Ouvert à toutes et à tous
Lieu :
À confirmer

Jacques Watso et Catherine Boivin Photo : Fournie
Description : Cette conférence de Jacques Watso et Catherine Boivin est offerte dans le cadre du cours AUT101 - Introduction aux enjeux autochtones contemporains, offert notamment au microprogramme de 1er cycle en études autochtones.

Jacques Watso, entrepreneur abénaki de la nation W8banaki et membre d’Odanak, consacre son parcours à la valorisation des savoirs autochtones. Fondateur de Sagamité Watso et Café Masko, il propose des services de traiteur fusion, des consultations patrimoniales et des formations en diversité et inclusion. Conférencier et conseiller au Conseil des Abénakis d’Odanak, il collabore avec institutions et entreprises pour favoriser la réconciliation et la compréhension des enjeux autochtones. Sa créativité se traduit aussi par des produits alimentaires artisanaux, dont la soupe Sagamité Watso, alliant tradition et innovation pour faire rayonner la culture abénakise au-delà de sa communauté.

Catherine Boivin est une artiste multidisciplinaire atikamekw. Originaire de Wemotaci, elle habite maintenant au sein de la communauté d’Odanak. Ses pratiques professionnelles explorent la vidéo, la photographie, la sculpture, la peinture et la performance. Lauréate du prix Manitou-Kiuna (2018), elle poursuit un baccalauréat en arts visuels à l’UQAM. Danseuse de Pow-Wow (fancy shawl) et marathonienne, elle ancre sa pratique dans les réalités autochtones, notamment celles des femmes, qu’elle met en lumière à travers des approches contemporaines et engagées. Sa performance à l’événement « État des lieux » (Ondinnok, 2017) a marqué par son articulation du corps social, matériel, sonore et médiatique. Elle a participé à des expositions collectives et présenté sa première exposition solo, Nikotwaso, en 2022 à daphne, Tio’tia:ke. Impliquée au sein de sa communauté, elle siège au CA du Wapikoni Mobile et donne la conférence « L’appréciation culturelle : apprendre à respecter sans s’approprier ». À travers ses interventions, elle met en lumière l’importance du consentement culturel, rappelant que même les gestes animés de bonnes intentions peuvent causer du tort s’ils franchissent des frontières identitaires sans permission. Elle met aussi en garde contre le sentiment d’avoir un droit automatique sur tout, qu’elle qualifie de syndrome du « je peux parce que je veux ».