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Tirer le portrait de la santé organisationnelle de l’UdeS

L’UdeS souhaite se doter d’un indice institutionnel de santé organisationnelle, en prenant le pouls de l'ensemble de sa communauté.
L’UdeS souhaite se doter d’un indice institutionnel de santé organisationnelle, en prenant le pouls de l'ensemble de sa communauté.
Photo : Michel Caron - UdeS

Avec son indice BNB, ou « Bonheur national brut », le Bhoutan a fait le choix novateur de fonder sa croissance et son développement sur le bien-être de sa population. Cette position trouve en quelque sorte écho auprès de la démarche de santé organisationnelle entreprise par l’UdeS, destinée à favoriser l’épanouissement d’une communauté universitaire dans laquelle on apprend et on travaille mieux.

Si la santé organisationnelle est au cœur des préoccupations de l’institution depuis plusieurs mois, c’est qu’elle a été identifiée dans une large mesure comme étant une priorité pour ses membres. Tant le personnel que les étudiantes et étudiants ont fait ressortir cette dimension dans le cadre de la vaste consultation ayant donné lieu au plan stratégique Oser Transformer, en 2018.

Qu’entend-on par « santé organisationnelle »?
La santé organisationnelle se compose des éléments de l’environnement de travail et d’études qui contribuent au développement et à l’épanouissement, autant individuel que collectif. Le climat de travail et d’études, la culture organisationnelle et les pratiques de gestion en font notamment partie.

Le défi d’un indice institutionnel par et pour la communauté

L'environnement de travail et d'études constitue l'un des domaines retenus pour mesurer la santé organisationnelle de l'institution.
L'environnement de travail et d'études constitue l'un des domaines retenus pour mesurer la santé organisationnelle de l'institution.
Photo : Martin Blache - UdeS

L’UdeS souhaite ainsi brosser le portrait de sa santé organisationnelle, en prenant le pouls de ses étudiantes et étudiants et de son personnel, de manière à pouvoir se doter d’un indice institutionnel qui lui est propre.

C’est un défi des plus ambitieux que l’UdeS a souhaité relever ici, de mesurer à la fois l’expérience de la communauté étudiante et du personnel pour constituer un seul et même indice de santé pour toutes et tous.

Pr François Courcy, spécialiste de la santé au travail ayant participé à la démarche

Pour mener à bien cet exercice, l’institution a mis en place un comité stratégique composé de membres du personnel de soutien, professionnel, cadre et de la direction, ainsi que d’une personne étudiante. Ce groupe était appelé à identifier les différents domaines composant l’indice de santé organisationnelle, de même que les indicateurs s’y rattachant. Pour ce faire, il s’est inspiré d’indices de santé organisationnelle éprouvés, comme le Canadian Index of Wellbeing et le Bhutan’s Gross National Happiness Index. Des membres issus de différentes catégories de personnel et des étudiantes et étudiants de tous les cycles ont ensuite contribué à la démarche, par l’entremise de consultations autour de ces domaines et des indicateurs.

Les six domaines suivants ont ainsi été retenus pour mesurer la santé organisationnelle de l’UdeS :

  • Santé (santé psychologique, santé physique et saines habitudes de vie)
  • Emploi du temps
  • Environnement de travail et d’études
  • Pratiques de gestion
  • Éducation / Développement de compétences / Carrière
  • Équité, diversité et inclusion

L’expertise du corps professoral mise à contribution

Afin de déterminer les échelles et les outils les plus pertinents pour mesurer les indicateurs associés à chacun des domaines, un comité de personnes chevronnées en matière de santé organisationnelle a été mis en place. Les professeurs François Courcy et Luc Touchette, respectivement du Département de psychologie de la Faculté des lettres et sciences humaines et du Département de psychoéducation de la Faculté d’éducation, la professeure Marie-Ève Major, de la Faculté des sciences de l’activité physique, de même que Patrice Daneau, doctorant en administration des affaires (DBA), ont contribué activement aux travaux de ce comité.

Pour l'étudiant, qui se spécialise en santé organisationnelle, le fait d’être intégré au comité d’experts d’une démarche de cette envergure constitue une occasion privilégiée de développement professionnel, qui s’inscrit en parfaite cohérence avec ce que représente la santé organisationnelle même.

La santé organisationnelle est la somme des efforts de chacune et chacun. C’est donc la responsabilité de toutes et tous, incluant les étudiantes et étudiants, d’y contribuer à leur façon.

Patrice Daneau, doctorant

Vers la mise en place de mesures concrètes

Les étudiantes et étudiants de même que l'ensemble du personnel sont invités à prendre part à la démarche par l'entremise d'un questionnaire électronique confidentiel.
Les étudiantes et étudiants de même que l'ensemble du personnel sont invités à prendre part à la démarche par l'entremise d'un questionnaire électronique confidentiel.
Photo : Martin Blache - UdeS

Un questionnaire électronique confidentiel a été acheminé à l’ensemble de la communauté universitaire, dans le but d’évaluer, pour la première fois, l’indice de santé organisationnelle de l’UdeS.

De l’avis du professeur François Courcy, le fait de prendre ainsi le pouls de la communauté constitue une excellente pratique de gestion, qui pourrait influencer les autres organisations :

L’UdeS est un milieu apprécié par sa communauté étudiante, par son personnel, selon les résultats de différents palmarès. En ce sens, de voir qu’elle se soucie en plus de son état de santé organisationnelle pourrait inciter d’autres employeurs à reproduire ce modèle.

Des actions concrètes seront proposées dans les unités académiques et administratives, de même qu'à l'échelle institutionnelle.
Des actions concrètes seront proposées dans les unités académiques et administratives, de même qu'à l'échelle institutionnelle.
Photo : Michel Caron - UdeS

Dès l’hiver 2021, les faits saillants des résultats de l’indice de santé organisationnelle de l’UdeS seront acheminés sous forme de rapports succincts aux différentes unités académiques et administratives, de manière à planifier des actions, tant au bénéfice du personnel que de la communauté étudiante. Des actions visant à répondre à certaines préoccupations qui se situent davantage au niveau institutionnel seront aussi mises en place.

La collecte de données se fera tous les deux ans, de manière à pouvoir évaluer les actions mises en place et procéder aux ajustements nécessaires, en fonction de l’évolution de la communauté universitaire et de la société.

D’ici le 22 novembre, toutes et tous sont donc invités à prendre part à la démarche de santé organisationnelle en répondant au questionnaire s’y rattachant, dans l’objectif de favoriser une communauté universitaire en santé et dans laquelle il fait bon vivre.

À propos d’Oser Transformer
Lors de la consultation pour l’élaboration du plan stratégique Oser Transformer, le personnel et la communauté étudiante de l’UdeS ont identifié dans une large mesure la santé organisationnelle comme priorité.

L’orientation « Développer la fierté et l’engagement de toute la communauté universitaire » et les objectifs stratégiques suivants ont été fixés :

- Se positionner comme une université conviviale où l’on apprend et travaille mieux.
- Concevoir des environnements de travail et d’études capacitants.


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