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1re place à la National Geomatics Competition 

Une approche pédagogique qui fait ses preuves en géomatique

Sylvain Milliot, Gaël Machemin et Loek Pascaud du baccalauréat en géomatique appliquée à l'environnement de l’UdeS, ont remporté la première place lors la dernière National Geomatics Competition (NGC).
Sylvain Milliot, Gaël Machemin et Loek Pascaud du baccalauréat en géomatique appliquée à l'environnement de l’UdeS, ont remporté la première place lors la dernière National Geomatics Competition (NGC).
Photo : Fournie

Choisir un domaine d’étude est une décision souvent difficile face au choix impressionnant de programmes et d’universités qui les donnent. Il n’est jamais simple de connaître un programme avant d’y avoir mis les pieds.

Le meilleur moyen de savoir ce qui vous attend, c’est de rencontrer les personnes étudiantes d'un programme, mais surtout de voir leur réalisation et leur implication à travers leur parcours universitaire.

Sylvain Milliot, Gaël Machemin et Loek Pascaud sont tous les trois en dernière année du baccalauréat en géomatique appliquée à l'environnement de l’UdeS. Ce trio est bien placé pour parler des forces du programme de Sherbrooke, puisqu’il a fièrement représenté l’UdeS lors la dernière National Geomatics Competition (NGC). Avec le soutien financier du Fonds d'appui à l'engagement étudiant de l’UdeS, les trois étudiants se sont rendus à Québec pour participer à cet événement regroupant des équipes étudiantes de nombreuses universités canadiennes venues présenter une solution à une problématique touchant leur domaine d’étude, la géomatique.

La réalité terrain

L'événement regroupe des équipes étudiantes de nombreuses universités canadiennes venues présenter une solution à une problématique touchant leur domaine d’étude, la géomatique.
L'événement regroupe des équipes étudiantes de nombreuses universités canadiennes venues présenter une solution à une problématique touchant leur domaine d’étude, la géomatique.
Photo : Fournie

Pour la toute première fois de l’histoire de la NGC, la problématique a été soumise par un véritable client avec un besoin réel. Un avantage pour l’équipe de l’UdeS, habituée à travailler en approche par projet (APP) avec des clients de la région dans le cadre de sa formation.

Cette problématique concernait la localisation de déchets issus de forages pétroliers dans les territoires du Nord-Ouest. Depuis les années 80-90, les compagnies pétrolières exploitent les hydrocarbures contenus dans le sol gelé de ces territoires.

Le forage implique un matériel lubrifiant qui, une fois utilisé, est un déchet pour lequel il faut trouver une solution de stockage. La solution trouvée à cette époque était de creuser un autre puits à proximité du site de forage et d'y enfouir ces déchets : la présence du pergélisol en surface (sol gelé) permettait ainsi d'avoir comme un puits hermétique et de contenir ces déchets.

Sylvain Milliot, étudiant au baccalauréat en géomatique appliquée à l'environnement

Or de nos jours, avec le réchauffement climatique, le pergélisol tend à dégeler à certains endroits et plusieurs experts observent des remontées de matériel au niveau de certains de ces puits.

Les participants avaient six heures pour trouver une solution pertinente et originale à ce problème et la présenter à un jury composé d’experts et de représentant des institutions commanditant l’événement.
Les participants avaient six heures pour trouver une solution pertinente et originale à ce problème et la présenter à un jury composé d’experts et de représentant des institutions commanditant l’événement.
Photo : Fournie

Les participants avaient six heures pour trouver une solution pertinente et originale à ce problème et la présenter à un jury composé d’experts et de représentant des institutions commanditant l’événement. Il leur fallait, entre autres, trouver des moyens d'inventorier le plus précisément possible l'ensemble des puits, déterminer une méthode pour prioriser les sites les plus à risques et concevoir une plateforme de visualisation des données pour les différents acteurs.

Notre approche pour répondre à la problématique consistait à identifier les paramètres les plus importants pour la télédétection et le suivi des puits, puis à proposer une solution pour chacun de ces paramètres.

Loek Pascaud, étudiant au baccalauréat en géomatique appliquée à l'environnement

Photo : Fournie

L’équipe s’est également démarquée par son innovation. Malgré le temps limité, ils ont été la seule équipe à développer un tableau de bord de visualisation des données, ce qui a permis aux différents acteurs en jeu de visualiser les résultats de manière intuitive et d'aider la prise de décision.

Le fait que notre formation soit appliquée à l'environnement a définitivement été un avantage. En se comparant aux autres équipes, on se rend compte qu'il existe beaucoup de spécialisations différentes de la géomatique. Je dirais que la force de notre formation à l'Université de Sherbrooke, c'est d'avoir une vue d'ensemble de la discipline : à la fin du baccalauréat on est capables de déterminer quels sont les enjeux et les outils nécessaires à la plupart des problématiques environnementales.

Gaël Machemin, étudiant au baccalauréat en géomatique appliquée à l'environnement

Grâce à tout ce travail et leur cohésion d’équipe, les trois étudiants ont remporté la première place devant l’Université de Calgary (2e place) et l’Université du Nouveau-Brunswick (3e place). Outre le volet de la compétition, les étudiants soulignent l’importance de tels événements pour la profession. À travers les rencontres et le réseautage qui se fait sur place, il s'agit d'une belle opportunité pour les personnes étudiantes en géomatique du Canada d'échanger, de partager leurs expériences et leurs spécialisations, ainsi que de se créer un réseau professionnel.

Programme ouvert à l'admission

Le baccalauréat en géomatique appliquée à l'environnement reste ouvert à l'admission même si la date limite du 1er mars est dépassée. Visitez la page du programme pour plus d'information sur l'admission!


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