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À l’Université de Sherbrooke, un nouveau cours pour redécouvrir les plantes sous toutes leurs facettes

Le Pr Peter Moffett (sur la photo), Rosalie Léonard et Pr Tristan Landry (du Département d'histoire) ont conçu un nouveau cours novateur qui plonge les personnes étudiantes dans le monde fascinant des plantes : biologie, histoire, culture et enjeux de société.
Le Pr Peter Moffett (sur la photo), Rosalie Léonard et Pr Tristan Landry (du Département d'histoire) ont conçu un nouveau cours novateur qui plonge les personnes étudiantes dans le monde fascinant des plantes : biologie, histoire, culture et enjeux de société.
Photo : Fournie

Le nouveau cours optionnel BOT107 – Les plantes et leurs usages : biologie, histoire et culture invite les personnes étudiantes à redécouvrir le monde végétal sous un angle à la fois scientifique et culturel.

Offert par la Faculté des sciences, en collaboration avec le Département d’histoire, ce cours interdisciplinaire attire autant les personnes passionnées de biologie que celles qui sont intéressées par l’histoire, l’anthropologie ou l’environnement. Le programme invite des experts en utilisations historiques des plantes et bioarchéologie à partager leurs connaissances et démontre l'importance culturelle de certaines plantes dans notre histoire, en plus de mettre en lumière certaines réalités comme la production végétale, l’agriculture et le développement de médicaments.

Le Département de biologie a donné carte blanche au Pr Peter Moffett, à Rosalie Léonard et au Pr Tristan Landry (du Département d'histoire) pour concevoir ce cours novateur. L’idée germait dans la tête du Pr Moffett depuis longtemps, et fortement inspirée par une demande provenant directement des personnes étudiantes, la programmation académique a été développée par ce trio passionné.

Le cours BOT107 est un pont entre la science et la culture, entre le passé et l’avenir. Il met en lumière ce que l’on peut faire avec la biologie pour mieux comprendre l’histoire, pour comprendre comment le végétal a influencé, et parfois même limité, nos choix au fil du temps, explique Pr Peter Moffett, l’un des professeurs responsables du cours.

Plus que des organismes vivants, les plantes sont des témoins de notre histoire collective

Sous l’œil attentif des étudiantes et étudiants du cours BOT107, le professeur Peter Moffett explore la thématique « Plantes des Amériques et usages traditionnels » en mettant en lumière les mécanismes biologiques et les transformations génétiques qui ont permis la domestication des « trois sœurs » : le maïs, les courges et les haricots communs. À travers cette approche, il dévoile également la biologie des interactions symbiotiques entre les plantes et les microbes.
Sous l’œil attentif des étudiantes et étudiants du cours BOT107, le professeur Peter Moffett explore la thématique « Plantes des Amériques et usages traditionnels » en mettant en lumière les mécanismes biologiques et les transformations génétiques qui ont permis la domestication des « trois sœurs » : le maïs, les courges et les haricots communs. À travers cette approche, il dévoile également la biologie des interactions symbiotiques entre les plantes et les microbes.
Photo : Fournie

Le cours BOT107 propose une immersion fascinante dans le monde des plantes utilisées par l’humain à travers les âges. En explorant leur biologie, leur culture et leur rôle dans les sociétés, les personnes étudiantes découvriront pourquoi certaines espèces végétales ont été adoptées pour leurs vertus alimentaires, médicinales et leurs autres utilisations. Grâce à des modules qui favorisent les échanges et les discussions et des ateliers pratiques, les personnes étudiantes sont invitées à développer une compréhension approfondie de l’impact des plantes sur les civilisations et à réfléchir aux enjeux contemporains liés à leur utilisation.

Pour moi, BOT107 est arrivé de façon naturelle; ça fait du sens de donner, dans notre époque contemporaine, un cours de ce type, avec des lunettes multidisciplinaires. Et je suis contente qu’un cours de biologie végétale puisse nous permettre d’explorer autant de facettes de l’être humain, souligne Rosalie Léonard, coordonnatrice au Département de biologie.


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