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Un programme renouvelé pour répondre aux défis de santé émergents

205 étudiantes et étudiants entreprennent une formation enrichie

Photo : UdeS - Robert Dumont

La Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS) de l’Université de Sherbrooke accueille 205 étudiantes et étudiants dans son programme de médecine entièrement révisé, enrichi et modernisé. Il était devenu essentiel d’actualiser le programme de doctorat en médecine afin de continuer à former des médecins compétents, aptes à répondre aux besoins grandissants des patients et capables de relever les nouveaux défis en santé du Québec et du Nouveau-Brunswick comme le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques ou le rôle actif des patients dans leurs soins.

La formation de quatre ans, offerte à Sherbrooke, à Saguenay et à Moncton, est préalable à la résidence et sera particulièrement bien adaptée à la pratique professionnelle. Les étudiants en sortiront mieux préparés pour entreprendre leur formation postdoctorale.

Augmenter la cohérence

Tout en tirant profit des grandes forces du programme dans sa forme actuelle, la direction du programme souhaitait augmenter la cohérence entre les activités d’apprentissage du curriculum et l’évolution de la pratique médicale.

Dès 2009, nous avons commencé à réfléchir à des changements qui nous permettraient de mieux répondre aux besoins de la société, souligne Pre Ève-Reine Gagné, vice-doyenne aux études prédoctorales.

Un travail colossal a été entrepris pour construire un nouveau curriculum au terme d’une réflexion approfondie et du choix de 6 grandes orientations : l’agir avec compétence, le décloisonnement disciplinaire, l’approche globale ou généralisme, la collaboration professionnelle, la flexibilité et une gestion de programme efficace et dynamique.

En vue de créer davantage de liens entre les activités pédagogiques et la philosophie d’apprentissage retenue, la direction du programme a décidé d’effectuer des changements dans la structure du programme.

Nous avons réfléchi aux contenus, aux formules pédagogiques, à l’horaire, aux activités d’évaluation, et nous avons questionné chaque élément de la formation pour élaborer un programme de médecine avant-gardiste, explique la professeure Ghislaine Houde, responsable du développement du programme renouvelé. Nous avons développé ou réévalué pas moins de 65 nouvelles activités pédagogiques (cours) en plus de plusieurs stages déjà existants.

Renforcer la culture de l’apprentissage pratique

Le plus grand changement introduit au programme pour 2017 est une approche fondée sur l’Agir avec compétence. Avec l’appui et la contribution du Service de soutien à la formation (SSF) de l’UdeS, le nouveau curriculum permettra au futur médecin d’apprendre dans des situations réelles ou simulées, représentatives de leur future pratique.

Les étudiants doivent développer la capacité d’agir adéquatement dans les différentes situations de soins cliniques aux patients, mais ils doivent également répondre aux exigences grandissantes des milieux par le développement de compétences devenues essentielles en prévention et promotion de la santé, en formation, en gestion, et en recherche, mentionne professeure Houde. Les situations de soins incluent également la modification des habitudes de vie, le professionnalisme et la collaboration, le raisonnement éthique et les soins de fin de vie.

De plus, l’apprentissage actif et les activités d’immersion clinique précoce, qui ont toujours constitué des éléments distinctifs du programme depuis sa création en 1966, sont rehaussés. Les étudiants seront prêts et outillés à faire face à des situations de soins complexes, et à répondre aux personnes qui présentent des maladies chroniques, ainsi qu’aux défis de santé associés au vieillissement de la population.

Une culture avant-gardiste en pédagogie médicale

Le dernier changement de cette ampleur remonte à 1987, au moment où l’UdeS s’était démarquée par son approche par objectifs et la méthode d’Apprentissage par problème (APP).

La médecine se transforme et évolue rapidement et notre façon de l’enseigner doit aussi évoluer, rappelle le doyen de la FMSS, Pr Dominique Dorion. Cette nouvelle approche pédagogique moderne illustre bien notre préoccupation constante à former des médecins compétents et engagés dans la communauté.


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