De la poudre de verre dans le béton

Depuis une quinzaine d'année, le Pr Arezki Tagnit-Hamou, spécialiste au Département de génie civil, s'intéresse aux matériaux cimentaires. Titulaire de la Chaire de valorisation du verre dans les matériaux de l'UdeS, il vient d'obtenir une reconnaissance de l'Association canadienne de normalisation (CSA) et le chercheur souhaite maintenant obtenir la norme américaine.

Applications concrètes pour le développement durable

Un transfert technologique vers l'industrie permettrait de valoriser le verre tout en diminuant le coût de production du ciment. Incorporer de 20 à 30 % de verre dans le ciment diminuerait également les émissions de gaz à effet de serre liés à sa production.

Question de démontrer les qualités du ciment-verre dont sa faible perméabilité, une dalle de béton a été coulée dans le nouveau laboratoire intégré de recherches sur la valorisation des matériaux et des structures innovatrices et durables inauguré en juin dernier à la Faculté de génie.

Aussi, ce matériau durera plus longtemps et sera plus résistant aux sels de déglaçage répandus sur nos routes en hiver de même que pendant les périodes de gel et de dégel.

« Le verre pourrait être employé également dans le béton dans une proportion de 10 % à 15 % et remplacerait la pierre concassé », dit le chercheur. D'autres grands développements pourraient se concrétiser sous peu dans cette reconnaissance du verre utilisé comme matériau cimentaire.