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L’équipe souhaite la bienvenue à Michel Lafleur

Changement à la direction du CUFE

En juin dernier, l'équipe du Centre universitaire de formation en environnement et développement durable (CUFE) accueillait son nouveau directeur.

Michel Lafleur est professeur depuis 2003 à l’École de gestion, il s’intéresse à la gouvernance sous l’angle de la coopération. Le développement durable s’est présenté tôt dans son parcours et il en a fait un de ses axes de recherche : la stratégie des coopératives dans un cadre de développement durable (ou stratégie des organisations du développement durable).

Il a généreusement accepté de répondre à nos questions.

D’abord, félicitations pour votre nomination à la direction du CUFE! Parlez-nous de votre parcours à l’UdeS et de la place que prend cette nomination dans celui-ci?

À mon arrivée comme professeur en 2003 et en lien avec mes recherches doctorales, j’ai mis sur pied un programme de maitrise en gestion et développement durable qui a depuis été intégré au CUFE. J’ai aussi eu l’opportunité de travailler à plusieurs projets de coopération internationale en milieu universitaire où les enjeux environnementaux occupaient une place centrale. Et dans ma dernière publication (2021), j’ai réuni un groupe de collègues de différentes spécialités afin d’offrir une série d’études de cas présentant des organisations intégrant le concept de la gestion responsable et de ses impacts sur des modèles de gestion.

Je vois cette nomination comme une très belle opportunité d’apporter ma contribution à une mission à laquelle je crois. Un autre élément tout aussi important pour moi est la fierté de me joindre à l’équipe du CUFE. Ses membres reconnaissent l’importance de penser notre présent avec l’environnement comme condition de ce même présent.
Je vois aussi cette nomination comme une suite de mes travaux universitaires. Dans mes études de doctorat, la question de la durabilité était omniprésente dans mes réflexions sur la gestion des coopératives. D’ailleurs, au niveau mondial, les coopératives sont une des premières formes d’organisations à intégrer formellement l’objectif de durabilité dans ses principes, et ce dès 1995.

Quelles étaient vos implications au CUFE avant cette nomination?

J’ai enseigné le cours de gestion de projet au baccalauréat en études de l'environnement et le cours Décision et création de valeur en entreprise à la maîtrise en environnement. Ce cours – j’ai participé à sa conception –familiarise les étudiants et les étudiantes au langage et à la logique de la gestion afin qu’ils puissent mieux influencer les organisations sur les questions environnementales et de durabilité. J’ai dirigé des étudiants dans leurs essais et mémoires et j’ai également siégé au comité des programmes du CUFE.

Comment voyez-vous le CUFE? Et comment comptez-vous y contribuer?

Je vois le CUFE comme une entité à part entière avec une mission des plus pertinente, actuelle, incontournable et une équipe compétente constamment à la recherche de dépassement, d’innovation et de sens. Le CUFE a de très bons résultats en termes de pertinence pour nos personnes étudiantes qui à leur tour jouent un rôle essentiel dans notre société en transformation.

Mon arrivée se fait dans une période fort intéressante où, d’une part, nous sommes à matérialiser les différentes réponses au rapport d’évaluation périodique de nos programmes de formation. Il y aura donc, dans un avenir rapproché, une série de nouveautés à mettre en place. D’autre part, mes premiers entretiens avec l’équipe indiquent que le milieu de l’environnement est en évolution et que des offres de formation en environnement se déploient partout au Québec, ce qui nous amènera à définir une vision actualisée pour le CUFE. Je vois les prochains mois comme une occasion de se doter d’une vision stratégique renouvelée avec de nouvelles ambitions pour notre organisation.

Je retiens aussi que l’équipe est exigeante. Elle cherche constamment à faire une différence pour nos étudiants et pour la société. Je veux donc être un catalyseur afin de forger cette nouvelle vision et doter le CUFE d’ambitions qui mobiliseront l’équipe.

Lorsque vous ne travaillez pas, quelles sont vos activités?

J’ai une grande passion pour la plongée sous-marine que je pratique depuis 20 ans. Lors de chaque plongée, je réalise la chance que j’ai d’avoir accès à cette partie du monde qui a été longtemps hors de portée de l’humain. Aussi, je suis reconnaissant aux hommes et aux femmes qui, grâce à leur curiosité et leurs recherches, ont contribué à comprendre le milieu sous-marin. Ces nouvelles connaissances, transformées en lois (notamment la loi de Henry et la loi de Dalton) et plus tard en équipements de plongée, nous permettent de découvrir et d’explorer le monde sous-marin.

Autre chose que vous aimeriez partager avec les lectrices et lecteurs?

J’invite les lectrices et lecteurs à être attentifs au hasard. Mon aventure vers l’étude de la durabilité dans les organisations a débuté par une marche anodine. En 1999, dans le village de North Hatley, je me suis arrêté dans la boutique de la revue L’Agora de Jacques Dufresne (philosophe et essayiste humaniste québécois). Durant que j’en feuilletais quelques-unes, monsieur Dufresne est venu me voir, nous avons discuté de développement durable et il m’a offert deux numéros de L’Agora sur cette thématique. Mais, il a surtout insisté pour que je rencontre une collègue de la revue, madame Andrée Mathieu (qui a par la suite enseigné au CUFE). Cette rencontre a été déterminante pour moi. Andrée est devenue une amie et une source de fructueuses réflexions qui me mènent aujourd’hui au CUFE. Merci Jacques Dufresne, merci Andrée Mathieu!

Au revoir Madeleine Audet
En décembre dernier, la professeure Madeleine Audet annonçait son départ à la retraite après cinq belles années à la direction du CUFE. C’est avec émotion que l’équipe a reçu cette nouvelle puisque Madeleine laissera, à la suite de son passage au CUFE, des souvenirs empreints de bienveillance. C’est avec elle comme capitaine que nous avons navigué dans les eaux troubles de la pandémie. Nous sommes arrivés à bon port. Merci Madeleine! Nous lui souhaitons une retraite pleine et satisfaisante, dans la nature et les livres.


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