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Empreinte carbone, plats locaux

L’Université de Sherbrooke et Café CAUS présentent un nouvel affichage dans les cafétérias du campus principal mettant en valeur l’empreinte carbone et l’approvisionnement local des menus. Cette initiative vise à outiller la communauté universitaire pour faire des choix alimentaires plus éclairés pour réduire son empreinte carbone individuelle et consommer local.

Porté par une étudiante à la maîtrise au Centre universitaire de formation en environnement et développement durable (CUFE), ce projet s’inscrit dans le plan d’action d’approvisionnement responsable 2023-2026 de l’Université de Sherbrooke, pour sensibiliser sa communauté quant aux gaz à effet de serre (GES) reliés aux habitudes alimentaires.

Des outils concrets pour mieux choisir

Fleur de lys

Identification des menus locaux

Sur les menus de Café CAUS, une fleur de lys, symbole du Québec, identifie les repas pour lesquels au moins 50 % du poids des ingrédients sont de provenance québécoise.
 

Échelle nuage carbone

Affichage de l’empreinte carbone des menus

Le logo de nuage utilise un code de couleurs inspiré des feux de circulation, accompagné de la quantité d’équivalent CO₂ émise pour chaque plat, pour aider à repérer facilement les repas à faible impact environnemental.

Ce projet est le fruit d’une collaboration entre plusieurs acteurs engagés pour une alimentation plus durable et prend racine dans un besoin concret exprimé par la Section de l’approvisionnement responsable de l’Université de Sherbrooke.

Les détails méthodologiques ayant permis d’évaluer l’empreinte carbone et l’approvisionnement local des menus sont présentés sur le site web de Café CAUS: GES | Menus locaux. Deux pages de référence y exposent les fondements du projet, les critères utilisés ainsi que les calculs réalisés, dans une démarche de transparence scientifique et de sensibilisation environnementale.

L’affichage des GES dans les menus permet de mettre en lumière certaines tendances importantes liées à nos choix alimentaires. Voici quelques constats qui aident à mieux saisir les enjeux :

  • Les protéines animales sont globalement plus émettrices que les protéines végétales.
  • Le bœuf est la protéine avec les plus fortes émissions. Avec ses 25,25 kg éq. CO₂/kg elle génère 3 fois plus de GES que le porc et 6 fois plus que le poulet.
  • Les plats végétariens sont généralement moins émetteurs que les plats carnés, toutefois les résultats varient beaucoup en fonction de leur teneur en fromage car celui-ci a une empreinte carbone élevé.
  • Les plats végétaliens (100% composés de végétaux) se situent dans les plats à très faibles émission.

Dans le cadre du renouvellement de leur entente, l’Université de Sherbrooke et la Coopérative de l’Université de Sherbrooke officialisent une collaboration structurée en matière de développement durable et d’écoresponsabilité (DDE), avec la création du comité DDE chargé de piloter un plan d’action commun.