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Compte-rendu d'événement

Le monde de la communication politique a rencontré la jeunesse

Durant cette journée dédiée à la communication politique, une douzaine de panélistes étaient réunis pour aborder des sujets tels que les métiers liés à la communication politique, l'implication partisane chez les jeunes ainsi que les impacts de la couverture médiatique sur la sphère politique.
Durant cette journée dédiée à la communication politique, une douzaine de panélistes étaient réunis pour aborder des sujets tels que les métiers liés à la communication politique, l'implication partisane chez les jeunes ainsi que les impacts de la couverture médiatique sur la sphère politique.

Photo : Fournie

Une centaine de personnes étaient réunies à l’Université de Sherbrooke, le 15 novembre dernier, pour le premier colloque Jeunesse et communication politique : perspectives sociales et professionnelles.

Cet événement, présenté par le Département de communication et l’École de politique appliquée, en collaboration avec l’agence Affaires Politiques, a permis aux étudiantes et aux étudiants de rencontrer près d’une quinzaine de politiciennes et de politiciens ainsi que des professionnelles et professionnels provenant des milieux de la communication et de la politique.

Je considère la communication politique dans une perspective élargie, évoquant certes les enjeux partisans, les discours et les campagnes électorales, mais aussi les questions du vivre ensemble ou de cohésion sociale. Du point de vue tant de la recherche que de la pratique, la "com pol" a un rôle majeur à jouer dans l'évolution et le renforcement de la démocratie. Ainsi, les perspectives d'avenir, en particulier en ce qui concerne les jeunes et les enjeux de communication politique, doivent être au cœur de nos réflexions et de nos actions.

Emmanuel Choquette, professeur au Département de communication et coorganisateur

L’événement s’est amorcé avec la conférence du député de Sainte-Rose, Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, animée par deux étudiantes. Plusieurs politiciennes et politiciens de la région s’étaient déplacés pour assister au lancement du colloque et à cette conférence.

La journée s’est poursuivie avec un panel entièrement féminin sur les métiers liés à la communication politique, animé par le Pr Emmanuel Choquette. Méganne Perry Mélançon, porte-parole du Parti Québécois, Brigitte Legault, directrice générale et organisatrice en chef de la Coalition Avenir Québec, Olivia Scieur-Aparicio, directrice du bureau de circonscription de la députée fédérale de Sherbrooke, et Julie White, directrice chez TACT, ont inspiré les jeunes grâce à leur parcours professionnel et aux possibilités liées à leur domaine.

Le deuxième panel, animé par la Pre Carol-Ann Rouillard, a ouvert la discussion sur l’implication partisane chez les jeunes. Guillaume Rousseau, directeur des programmes de Droit et politique appliqués de l’État à l'UdeS, Luc Fortin, vice-président chez TACT et ancien député et ministre, Gabrielle Crevier, directrice générale du Regroupement étudiant de maîtrise, diplôme et doctorat de l’Université de Sherbrooke (REMDUS), et Madwa-Nika Cadet, députée de Bourassa-Sauvé, ont fait valoir leurs points de vue sur les avantages et les inconvénients pour les jeunes de s’impliquer en politique.

J’aimerais remercier nos panélistes pour leur générosité. C’est vraiment une chance pour nos étudiantes et nos étudiants de pouvoir bénéficier de ce type d’échanges pour enrichir leurs perspectives et leur compréhension terrain du milieu de la communication politique.

Carol-Ann Rouillard, professeure au Département de communication et porte-parole de l’événement

Panel sur les impacts de la couverture médiatique dans la sphère politique.
Panel sur les impacts de la couverture médiatique dans la sphère politique.
Photo : Fournie

Enfin, c’est la professeure en communication à l’UdeS, Marie-Eve Carignan, qui a présenté le dernier panel, portant sur les impacts de la couverture médiatique sur la sphère politique. Elle a échangé avec ses invités Mireille Lalancette, professeure en communication sociale à l’UQTR, Thomas Laberge, correspondant parlementaire pour la Presse canadienne, Valérie Beaudoin, chercheuse associée à l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand et chercheuse étudiante au Groupe de recherche en communication politique (GRCP), et Christine Labrie, députée de Sherbrooke, sur le rôle des médias dans la communication politique, sur les changements récents dans ce travail, sur les particularités des médias québécois ainsi que sur les effets de la désinformation et des plateformes numériques.

Ce colloque est la concrétisation d’un grand projet que je chéris depuis longtemps, soit de mettre en contact la jeunesse et les différents professionnels de la communication politique. L’une des missions que je me suis confiées, avec mon agence, c’est de donner des outils supplémentaires aux politiciennes et aux politiciens, mais aussi à leurs équipes. Ce type d’événements permet d’échanger et de réfléchir sur nos pratiques et certainement d’innover. Je remercie celles et ceux qui ont accepté notre invitation pour leur grande générosité et, bien sûr, les étudiantes et les étudiants pour leur participation inspirante.

Emilie Rouleau, présidente d’Affaires Politiques et coorganisatrice

Le comité organisateur de l'événement.
Le comité organisateur de l'événement.

Photo : Fournie

Le comité organisateur du colloque s’est dit fier du succès de l’événement. L’objectif de permettre aux participantes et aux participants de réfléchir aux obstacles relatifs à l’implication des jeunes en politique, aux enjeux de communication en la matière et aux apports de la communication politique pour surmonter ces freins fut largement atteint. Le colloque aura également permis d’aider les étudiantes et les étudiants dans l’orientation de leur carrière et de développer leur réseau.