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Aide à la rédaction et la communication efficace

1000 défis de rédaction, 1001 outils de l’ARCE

Rédiger pour se faire comprendre est une compétence précieuse.
Rédiger pour se faire comprendre est une compétence précieuse.

Photo : Éric Côté

Compléter un rapport. Mettre à jour un dossier pour votre équipe. Envoyer des documents par courriel. Ces actions, courantes dans la vie professionnelle après l’université, reposent toutes sur la même aptitude : écrire pour vous faire comprendre.

Et bonne nouvelle! Cette aptitude s’apprend.

L’Aide à la rédaction et la communication efficace, ou ARCE, propose des formations adaptées aux programmes ou aux individus.

Intégrer une formation à même les programmes : de l’atelier à une activité complète

Julie Bonneau, coordonnatrice académique de l’ARCE
Julie Bonneau, coordonnatrice académique de l’ARCE

La rédaction a une place et une forme différentes dans chaque faculté, voire chaque département.

« Parfois, un atelier sur la structure des textes ou la langue suffit », explique Julie Bonneau, coordonnatrice académique de l’ARCE. Elle cite en exemple certains cours de travail social où l’ARCE a été invitée. « Pour d’autres programmes, l’ARCE donnera tantôt un cours de 15 h, ou 1 crédit, tantôt un cours de 45 h, ou 3 crédits. »

C’est d’ailleurs là une des forces majeures de cette branche du Centre de langues de l’Université de Sherbrooke. L’ARCE s’arrime aux besoins et à la forme de ce qui existe déjà.

Atelier ou activité pédagogique, 1 ou 3 crédits : la formule est toujours liée à un cours existant du programme d’études. Les travaux évalués sont ceux de ce cours, pour lesquels l’ARCE accompagne les groupes spécifiquement sur les enjeux de rédaction.

Cette formule motive les étudiantes et étudiants. Avec le même nombre de travaux, ils voient leurs apprentissages doubler.

André Marquis, directeur du Centre de langues et vice-doyen à l’enseignement de la Faculté des lettres et sciences humaines

André Marquis, directeur du Centre de langues et vice-doyen à l’enseignement de la Faculté des lettres et sciences humaines
André Marquis, directeur du Centre de langues et vice-doyen à l’enseignement de la Faculté des lettres et sciences humaines

Ce gain très clair entre l’investissement en temps et ses effets, Justine Meunier l’a particulièrement apprécié. « Chaque cours était très payant. Les 3 heures en classe étaient chargées en théorie, mais le travail à fournir s’intégrait vraiment bien dans la charge existante », explique l’étudiante au doctorat en administration des affaires. Justine a suivi un cours de l’ARCE à son entrée au 3e cycle afin de faciliter la transition entre la recherche et la maîtrise de type cours qu’elle a terminée.

« Les procédures en recherche, les spécificités de la recherche doctorale, je ne les connaissais pas avant d’arriver », raconte-t-elle. Elle cite des apprentissages variés : principes de citation, utilisation de Zotero, guides de lisibilité, emploi maximisé des moteurs de recherche, communication par affiche ou communication orale, structure d’un article scientifique et processus de publication…

Cet accompagnement de A à Z, ce cours-là, a vraiment été très bénéfique pour notre groupe : il nous a permis de plonger en toute confiance dans le processus du doctorat.

Justine Meunier, étudiante au doctorat en administration des affaires

L’arrimage avec un cours crée aussi des contextes de communication très proches de ceux qui attendent les futurs professionnels et professionnelles en emploi. C’est ce qui a séduit Éric Landry. Ce papa de 4 enfants, chef cuisinier, s’est inscrit au certificat en travail social pour mieux comprendre les élèves de l’école secondaire où il travaille.

« Les textes choisis pour nous faire travailler étaient pertinents, directement liés à nos apprentissages dans les cours de service social », souligne-t-il. « Il en a quelques-uns dont je parle encore souvent! »

Cet intérêt et le dynamisme de son enseignante lui ont « donné confiance », alors que la rédaction était sa « bête noire », dit-il.

Jumelés à un suivi individuel personnalisé, ces contextes de communication professionnelle fournissent aux étudiantes et étudiants des outils concrets pour progresser, même après la fin du cours.

« Notre enseignante visait vraiment l’évolution personnelle. Elle a ciblé nos lacunes propres. Moi, par exemple, j’étais à l’aise en communication orale. Mais les phrases de mes textes étaient très longues, vraiment trop longues », se rappelle Justine.

J’ai vraiment vu une amélioration. Quand je rédige, je garde cette “checklist”-là en tête. Elle est complètement adaptée à moi.

Justine Meunier, étudiante au doctorat

De son côté, Éric applique encore la méthode des fiches de lecture qu’il a apprise avec l’ARCE pour maximiser son travail dans ses autres cours.

Les formules varient donc selon les besoins, tout comme les contenus ou les outils proposés par les spécialistes du Centre de langues.

Viser une grande prise en charge de la rédaction pour consolider les apprentissages

Julie Desjardins, vice-doyenne à la formation de la Faculté d’éducation
Julie Desjardins, vice-doyenne à la formation de la Faculté d’éducation

La grande flexibilité de l’ARCE est d’ailleurs ce qui a attiré l’attention de Julie Desjardins, vice-doyenne à la formation de la Faculté d’éducation.

« Chaque personne voulant enseigner doit passer le Test de certification en français écrit pour l’enseignement, le TECFÉE, avant le début de sa 3e année de formation. Le TEFCÉE demande souvent plusieurs passations, et c’est un facteur de stress pour nos étudiantes et étudiants », explique-t-elle.

Son équipe et elle se sont mises à la recherche d’outils pour appuyer la communauté étudiante. Un constat est vite apparu. La Faculté d’éducation veut outiller ses cohortes en rédaction et les aider à maintenir leurs acquis pendant tout leur cheminement et au-delà, pas seulement pour le TECFÉE.

La première étape sera donc de confier à l’ARCE le soin de diagnostiquer les compétences de chacune et chacun, sur le plan de la rédaction au sens large – structure de texte, liens entre les idées, capacités d’analyse grammaticale, connaissance de l’orthographe, et plus encore. Pour le reste…

La Faculté d’éducation explore les options disponibles pour améliorer la réussite étudiante. L’ARCE met à profit son expertise pour nous soutenir, nous, dans cette démarche, au plan de la rédaction.

Julie Desjardins, vice-doyenne à la formation de la Faculté d’éducation

Des collaborations intégrées aux programmes, l’ARCE en a beaucoup au sein de l’Université de Sherbrooke : génie, sciences, gestion…

Mais que faire, si vous souhaitez développer vos compétences en rédaction en dehors du cursus prévu par votre programme?

S’inscrire dans une activité ouverte à tous ou un tutorat

Les raisons de développer vos compétences en rédaction sont nombreuses.

Beaucoup d’étudiantes ou d’étudiants reviennent aux études; d’autres sentent le besoin de mieux s’approprier les notions de rédaction utiles à la vie universitaire.

Julie Bonneau, coordonnatrice académique de l’ARCE

Deux options principales s’offrent à qui souhaite développer ses compétences en communication dans une démarche personnelle : une activité ouverte à tous ou un cours tutoral.
Deux options principales s’offrent à qui souhaite développer ses compétences en communication dans une démarche personnelle : une activité ouverte à tous ou un cours tutoral.
Photo : François Bergeron - UdeS

Deux options principales s’offrent alors : une des deux activités ouvertes à tous par l’ARCE ou un cours tutoral.

Le cours CIR105 – Améliorer ses compétences en rédaction s’adresse à un public au 1er cycle, tandis que FRA704 – Stratégies de rédaction efficace répond aux exigences des cycles supérieurs. Autre différence notable : CIR105 jumelle cours en présence et rencontres individuelles; FRA704 est offert entièrement à distance, avec un tronc commun à tout le groupe et des modules complémentaires au choix. Dans les deux cas, les évaluations portent sur des sujets liés au domaine d’études de chacune et chacun, même si elles ne s’inscrivent pas dans le cadre d’un cours déjà prévu au programme.

Les cours tutoraux, eux, proposent une rencontre entre deux personnes, l’une étudiante, l’autre tutrice, à propos d’un texte à rédiger dans le cadre d’un cours. La tutrice ou le tuteur donne des pistes à suivre pour l’améliorer. Le tutorat se clôt avec une rédaction évaluée. Sa durée varie selon vos besoins.

Avec ces options, écrire pour se faire comprendre est à la portée de toute la communauté universitaire.


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