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Un doctorant en gérontologie reçoit la Bourse Personnelle de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec

Olivier Moreau, étudiant au doctorat en gérontologie à la Faculté des lettres et sciences humaines, a récemment reçu un montant de 1 500 $.
Olivier Moreau, étudiant au doctorat en gérontologie à la Faculté des lettres et sciences humaines, a récemment reçu un montant de 1 500 $.
Photo : fournie

Olivier Moreau, étudiant au doctorat en gérontologie à la Faculté des lettres et sciences humaines, a récemment reçu la bourse La Personnelle de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ) au niveau du doctorat.

Cette bourse de 1500 $ reconnait la contribution des travaux de recherche au développement des connaissances et des pratiques en travail social. La bourse est remise à un étudiant de doctorat dans un domaine du travail social ou autre que le travail social, mais dont le sujet de la thèse contribue à l’avancement de la profession.

Le projet de recherche en question explore le thème de l’adhésion aux services de soutien à domicile chez les personnes aînées. L’équipe de direction d’Olivier Moreau est formée de Yves Couturier et Nathalie Delli Colli, tous les deux professeurs à l’École de travail social à l’Université de Sherbrooke.

En savoir plus sur le projet

Le refus de services d’aide à domicile de la part des personnes aînées en situation de perte d’autonomie peut placer les intervenants dans des situations éthiques complexes pouvant parfois occasionner des malaises ou de la souffrance psychique. Pourtant, les personnes concernées peuvent avoir un grand nombre de raisons de refuser les services, et celles-ci sont généralement tout à fait légitimes. Dans certaines situations, refuser de l’aide peut même constituer un acte de reprise de pouvoir sur sa situation de vie.

Entre la volonté de favoriser l’autonomie de la personne et la gestion des risques que cela peut comporter, intervenir en situation de refus de services peut représenter une situation clinique délicate. Cette complexité est augmentée par les nombreuses zones grises au niveau de l’aptitude à consentir accompagnant souvent la perte d’autonomie. Le projet de recherche vise donc à comprendre le processus d’adhésion aux services et les conditions qui le sous-tendent, afin d’outiller davantage les travailleurs sociaux pour qu’ils puissent offrir une réponse leur permettant de diminuer le malaise éthique ressenti tout en répondant le plus directement possible au besoin exprimé par la personne usagère.


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