Aller au contenu

Pour les étudiants des profils sciences et sciences humaines

Un nouveau baccalauréat en études de l'environnement dès l'automne

Au cours de leur baccalauréat, les étudiantes et étudiants seront à même de constater – sur le terrain – l'impact des activités humaines sur l'environnement.
Au cours de leur baccalauréat, les étudiantes et étudiants seront à même de constater – sur le terrain – l'impact des activités humaines sur l'environnement.
Photo : CUFE

L'Université de Sherbrooke lance un tout nouveau baccalauréat en études de l'environnement avec stages rémunérés pour former des professionnels qui analyseront les impacts de l'activité humaine sur l'environnement et apporteront des solutions pertinentes à la société. Le Centre universitaire de formation en environnement (CUFE) accueillera ainsi son premier groupe dès l'automne 2011 au Campus principal de Sherbrooke.

Attendu depuis plusieurs mois par les étudiantes et étudiants, ce baccalauréat avec régime coopératif vise à former des généralistes dotés d'une vision multidisciplinaire des problématiques et des enjeux environnementaux. Unique en son genre, le baccalauréat en études de l'environnement peut intégrer autant les étudiants des profils scientifiques que ceux en sciences humaines.

La formation propose des formules pédagogiques novatrices et appliquées, comme l'approche par projet et les études de cas en classe ou sur le terrain, tout en favorisant le développement graduel des compétences. Les connaissances et les habiletés développées touchent les domaines des sciences naturelles, sociales et économiques et des sciences de la santé. Elles couvrent également les aspects organisationnels, éthiques et légaux. Les personnes intéressées peuvent s'inscrire avant le 1er mars 2011.

Profils admissibles : sciences et sciences humaines

L'environnement n'est plus uniquement l'affaire des scientifiques puisque les aspects sociaux, légaux et économiques sont désormais partie intégrante d'une démarche environnementale et de développement durable. Afin que tous les étudiants puissent suivre les mêmes cours qu'ils proviennent d'un profil sciences ou sciences humaines, ils débuteront leur parcours par une mise à niveau en sciences humaines ou en sciences de la nature selon le cas. «Cette façon de faire est propre et unique au baccalauréat en études de l'environnement offert par le CUFE», spécifie son directeur, Michel Montpetit.

Au cours de leur baccalauréat, les étudiantes et étudiants seront à même de constater – sur le terrain – l'impact des activités humaines sur l'environnement et plus particulièrement l'impact de l'exploitation des ressources, la production de biens, le développement urbain, la production et la consommation d'énergie.

«Les étudiantes et étudiants développeront de façon graduelle leurs connaissances et leurs compétences selon une approche programme, précise Michel Montpetit. À l'aide d'études de cas réels, de projets appliqués et d'une alternance études-travail dont trois stages rémunérés, l'approche programme leur permettra un réinvestissement des acquis tout au long de la formation.»

En plus des compétences acquises en environnement, les étudiants développeront du même coup leur capacité d'analyse et de synthèse de l'information. Misant aussi sur le développement des compétences en communication et sur le travail en équipe multidisciplinaire, les diplômés seront en mesure de comprendre les problématiques environnementales d'aujourd'hui, de participer activement à la mise en place de solutions et d'être fins prêts à répondre aux défis de demain.

«Afin de maximiser la réussite de nos étudiantes et étudiants, le CUFE offrira à chacun le support d'un conseiller pédagogique attitré qui les suivra tout au long du parcours scolaire, souligne Michel Montpetit. De plus, nous travaillons présentement à monter un programme de mentorat avec les étudiants actuels de la maîtrise en environnement.»

Emploi ou poursuite des études?

Les professionnels issus du baccalauréat viendront pallier un besoin important du marché, identifié par les études de marché et les groupes de discussion du CUFE. «Nos futurs bacheliers et bachelières seront en mesure d'intervenir entre, d'un côté, les techniciens qui appliquent des procédures et des protocoles établis et, de l'autre, les maîtres qui exercent des fonctions de gestion et de responsabilité organisationnelle», affirme Michel Montpetit.

À titre d'exemple, les diplômés en environnement pourront élaborer des projets et des programmes environnementaux de même qu'effectuer des analyses en intégrant des données provenant de diverses perspectives. Ils pourront aussi rédiger des rapports, établir de justes relations de cause à effet, analyser l'information et les données dans un contexte d'intégration de différentes disciplines et agir avec une vision globale.

Pour ceux et celles qui souhaiteront approfondir leur formation, la maîtrise en environnement de l'Université de Sherbrooke pourrait leur permettre d'accéder à des postes de gestionnaire en environnement. Au terme du baccalauréat, un passage à la maîtrise en environnement permettrait d'obtenir jusqu'à 12 crédits et ainsi de compléter la maîtrise en trois sessions de cours.