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Recherches en lettres et sciences humaines

Isabelle Lessard et Karol'Ann Boivin remportent ex æquo le Prix facultaire de la meilleure thèse 2025

Le Prix facultaire de la meilleure thèse a été remis lors de la Semaine de la recherche 2025 de la Faculté des lettres et sciences humaines.De gauche à droite : Pr Benoît Grenier, vice-doyen à la recherche et aux études supérieures; Pre Anick Lessard, doyenne de la FLSH; Karol'Ann Boivin, corécipiendaire du prix; Pre Marie-Pier Luneau, directrice de thèse.
Le Prix facultaire de la meilleure thèse a été remis lors de la Semaine de la recherche 2025 de la Faculté des lettres et sciences humaines.

De gauche à droite : Pr Benoît Grenier, vice-doyen à la recherche et aux études supérieures; Pre Anick Lessard, doyenne de la FLSH; Karol'Ann Boivin, corécipiendaire du prix; Pre Marie-Pier Luneau, directrice de thèse.
Photo : Martin Blache, collaborateur

Isabelle Lessard (psychologie) et Karol'Ann Boivin (études littéraires et culturelles) sont corécipiendaires du Prix de la meilleure thèse 2025 de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH).

Les deux lauréates sont en lice pour le Prix de la meilleure thèse de l'Université de Sherbrooke, qui sera remis lors de la Célébration de la recherche et des études supérieures, le 30 avril prochain.

Près de 25 thèses sont soutenues chaque année au sein des huit programmes de doctorat de la FLSH. Ces thèses témoignent de l’excellence de la recherche à la faculté, mais aussi de la diversité des objets étudiés par les doctorantes et doctorants. Il n’est jamais facile de choisir une personne lauréate parmi les thèses soutenues dans des programmes aussi divers, mais notre choix s’est arrêté pour 2024 sur deux thèses dont l’exceptionnalité et l’originalité ont été soulignées par les jurys respectifs.

Pr Benoît Grenier, vice-doyen à la recherche et aux études supérieures

Attachement, gestion des conflits et satisfaction des couples vivant la transition à la parentalité

La thèse de doctorat en recherche et intervention en psychologie d'Isabelle Lessard a pour titre « Attachement, gestion des conflits et satisfaction des couples vivant la transition à la parentalité : le rôle modérateur de l'intimité ». Elle y explore la transition à la parentalité, soit l’arrivée d’un premier enfant, qui est un événement majeur généralement heureux pour les couples, mais aussi un moment d’adaptation à de nouveaux rôles et responsabilités où une majorité de couples voit leur satisfaction conjugale diminuer.

De gauche à droite : Pr Benoît Grenier, vice-doyen à la recherche et aux études supérieures; Pre Anick Lessard, doyenne de la FLSH; Isabelle Lessard, corécipiendaire du prix; Pre Audrey Brassard, directrice de thèse.
De gauche à droite : Pr Benoît Grenier, vice-doyen à la recherche et aux études supérieures; Pre Anick Lessard, doyenne de la FLSH; Isabelle Lessard, corécipiendaire du prix; Pre Audrey Brassard, directrice de thèse.
Photo : Martin Blache, collaborateur

Elle explique dans sa thèse que plusieurs couples de nouveaux parents vivent une hausse des conflits et leur gestion peut attiser des difficultés déjà présentes. Or, une faible satisfaction conjugale conjuguée à une hausse et une gestion délétère des conflits favorisent la détresse conjugale et la rupture, facteurs de risque connus des problèmes de santé physique et psychologique des parents et leurs enfants. De là, il importe de se pencher sur les facteurs permettant aux couples de s’adapter à la parentalité à partir d’une meilleure compréhension des processus adaptatifs et des fluctuations quotidiennes de la satisfaction conjugale.

La thèse d'Isabelle Lessard est disponible sur Savoirs UdeS.

Les romans de campus au Québec

Dans sa thèse de doctorat en études littéraires et culturelles intulée « Les romans de campus au Québec (1903-2022) : de l’imaginaire à l’architexte », Karol'Ann Boivin s'intéresse à l’histoire et à la poétique des romans de campus au Québec. À travers cette recherche, elle a voulu préciser les relations entre un ensemble textuel diffus – l’architexte des romans de campus – et l’imaginaire social d’un milieu tripartite (collège classique, cégep et université), offrant ainsi la première analyse d’ensemble d’un corpus de romans de campus au Québec.

À la différence de ce qu’a souvent établi, au sujet du campus novel, la réception critique aux États-Unis et en Angleterre depuis 1950 environ, les romans de campus québécois sont anciens plutôt que récents, polymorphes plutôt qu’interchangeables, bicéphales plutôt qu’adressés à un public monolithique, et ils s’annexent à une foule de sous-genres. Karol'Ann Boivin démontre que ces romans recèlent des savoirs spécifiques sur l’éducation supérieure, autrement dit qu’ils contiennent les germes d’une sociologie romanesque, la socialité de l’éducation postsecondaire y étant organisée par les dynamiques de l’imaginaire social et du support.

La thèse de Karol'Ann Boivin est disponible sur Savoirs UdeS.


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