Gabrielle Goyet reçoit la Médaille Sami-Aoun

Depuis 2021, l’École de politique appliquée de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) récompense une personne étudiante qui place le vivre-ensemble au cœur de ses actions et de son quotidien.

La Médaille Sami-Aoun, une initiative de la vice-doyenne au développement et à l'international Pre Isabelle Lacroix, a été créée à l’image de l’éminent professeur dont elle porte le nom. Tout au long de sa carrière prolifique, le professeur émérite Sami Aoun a partagé ses valeurs à la communauté universitaire et y a laissé son empreinte. Cette reconnaisse vise donc à souligner l’engagement, l’excellence académique et la contribution remarquable de membres de la communauté étudiante de l’École de politique appliquée à l’amélioration du vivre-ensemble. La médaille et la bourse de 300$ qui l’accompagne sont remises chaque année à une étudiante ou un étudiant de 1^er ou 2^e cycle en politique appliquée qui répond à ces critères. Les récipiendaires, souvent très impliqués dans leur milieu, sont toujours fort inspirants.

Cette année, Gabrielle Goyet a été choisie pour recevoir la Médaille et nous avons voulu en savoir un peu plus sur cette récipiendaire.

• Où en es-tu dans ton parcours académique?

Je termine présentement mon baccalauréat en études politiques appliquées, cheminement en relations internationales. Je suis présentement inscrite à la maîtrise en études politiques appliquées.

• Pourquoi crois-tu avoir été choisie pour recevoir cette distinction?

Je pense avoir obtenu cette reconnaissance en raison de mes très nombreuses heures d'implication dans mon milieu universitaire, tant auprès de la Fédération étudiante de l'Université de Sherbrooke (FEUS) qu'au sein de l’École de politique appliquée (ÉPA). Je pense avoir contribué à maintenir une cohésion dans le programme de politique même durant la pandémie, alors qu'il était plus difficile de créer l'esprit de groupe de l'ÉPA.

J'ai notamment été impliquée à la Société d'Études Politiques (SEP), mais aussi dans des événements pour le département comme les intégrations, la coupe SEParti, le Gala vins et fromages ainsi que les Jeux de la Science Politique (JDSP). La pandémie a été une période plus difficile pour l'implication étudiante, mais c'est précisément à ce moment que j'ai été interpelée par la cause! M'impliquer et redonner à mon milieu a été une façon pour moi de me raccrocher à quelque chose de tangible durant le confinement et par la suite, en plus de me permettre de briser l'isolement social.

• Comment prends-tu cette annonce et cette reconnaissance?

C'est un honneur pour moi de recevoir la Médaille Sami-Aoun, car je suis consciente d’à quel point ce professeur a laissé sa trace dans son milieu. Cela m'encourage à continuer à m'impliquer et à donner mon maximum.

• Que retiens-tu de ton parcours à l’École de politique appliquée?

L'ÉPA a été pour moi un milieu de croissance extraordinaire, tant sur le plan académique, que professionnel et individuel. J'y ai trouvé ma voie, en plus d'y faire des rencontres qui ont changé ma vie. Je peux dire avec certitude que je n'aurais pas pu trouver un meilleur endroit pour mon épanouissement.

• Sur quoi portera ta maîtrise?

Mon mémoire s'intéressera à la politique étrangère féministe du gouvernement Trudeau et ses implications pour l'action canadienne dans le monde, et plus précisément auprès des femmes en milieu d'instabilité.

• Ton objectif après la maîtrise?

À long terme, j'aimerais œuvrer dans le monde de la politique active ou en diplomatie internationale. À court et moyen terme, je serais plus axée vers la recherche et idéalement l'enseignement.