16e Conférence des Parties sur le climat
Des étudiants de l'École de politique appliquée poursuivent des recherches… à Cancún!
Dans le cadre de la 16e Conférence des Parties qui se tiendra du 27 novembre au 10 décembre à Cancún au Mexique, huit étudiants de l'École de politique appliquée participeront, à titre d'observateurs, aux négociations climatiques internationales. Lors de ce stage d'une durée de dix jours, ils seront accompagnés d'Annie Chaloux et de Hugo Séguin, les deux chargés de cours à la tête de ce projet. En plus d'avoir la chance d'assister à cette rencontre de haut niveau réunissant des milliers de participants issus de 193 États, les étudiantes et étudiants de l'UdeS pourront recueillir des informations concrètes afin de poursuivre leurs recherches entamées en septembre.
Les thèmes retenus pour ces travaux académiques portent sur des enjeux précis tels que le rôle et les responsabilités des États fédérés dans les négociations, l'influence de la société civile, en particulier les jeunes, l'importance des enjeux d'aménagement et de transport dans la problématique du réchauffement planétaire ainsi que les voies alternatives au processus de négociations onusien.
Les étudiantes et étudiants éprouvent beaucoup de fierté à l'idée de participer à cette recherche terrain qui représente une chance unique de côtoyer les grands noms des délégations étatiques, des organisations internationales, des entreprises et des ONG qui seront réunis au Mexique.
Depuis le début de la session d'automne, ils se préparent activement en vue de la conférence de Cancún en participant à des séminaires et à des conférences sur le climat. Ils sont encadrés dans leurs travaux par des enseignants de l'École de politique appliquée et par des parrains provenant de différentes organisations québécoises, soit Équiterre, l'association Vivre en ville, Environnement Jeunesse et le Centre québécois du droit de l'environnement.
Un projet universitaire qui se démarque
Les organisateurs ont travaillé avec ferveur pour concrétiser ce voyage unique et innovateur dans le monde universitaire québécois. «Nous faisons des démarches depuis juillet afin de mettre sur pied ce programme permettant à nos étudiants de rester à l'affût des enjeux internationaux et de développer une expertise en environnement, un champ d'action peu exploré dans le domaine politique au Québec», explique Annie Chaloux.
L'expérience que retireront les ambassadeurs et ambassadrices de l'Université de Sherbrooke de leur séjour au Mexique contribuera également à la formation d'une nouvelle génération de praticiens sur les enjeux climatiques importants pour le Québec et le monde entier.