Adapter les soins aux besoins des populations marginalisées

Dans son Labo inclusif, la professeure-chercheuse Julie-Christine Cotton et son équipe travaillent aux côtés de personnes trans, non binaires et autistes, entre autres, pour approfondir les enjeux de santé mentale, de consommation et d’accès aux soins chez ces populations minorisées.

Au cœur de ces travaux scientifiques figurent le stress et la résilience des populations marginalisées, dont la communauté LGBTQ+ et la population neurodivergente.

Je souhaite que les retombées de mes recherches mènent à de l’amélioration des pratiques. Que ce soit sur le plan clinique, par exemple, comment mieux intervenir en dépendance avec une personne autiste.

Julie-Christine Cotton, Département des sciences de la santé communautaire

La grande particularité de ce programme de recherche est qu'il repose sur le savoir expérientiel. La professeure-chercheuse Julie Christine Cotton espère d’ailleurs améliorer la recherche participative à travers ces travaux.

Pour les personnes derrière ces recherches, comme Laszlo Bois (maîtrise en recherche en sciences de la santé, profil « dépendance ») et Sophie Parent (doctorat en travail social), le Labo inclusif est d’une pertinence indéniable.

Un avis que partage Alison Jolly, qui agit à titre de membre du comité consultatif de l’équipe Équité, diversité et inclusion (EDI) au CIUSSS de l’Estrie – CHUS : « Dans ma pratique d’infirmière, j’ai remarqué qu’il y avait un manque de connaissances au niveau de la neurodiversité, ayant moi-même reçu un diagnostic d’autisme durant ma carrière. »  

Sous la direction scientifique de la professeure Julie-Christine Cotton, le Labo inclusif est un espace de formation personnalisé et bienveillant visant à développer des projets de recherche par, pour et avec les populations minorisées ou en marge des institutions. Les populations actuellement représentées et impliquées au Labo inclusif concernent :

- la diversité sexuelle;
- la pluralité des genres;
- la neurodivergence;
- les dépendances.