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Alexis Legault : nouvel ambassadeur One Young World

Atteindre le Sommet, une implication à la fois

Alexis Legault est l'une des deux seules personnes sélectionnées au Québec ayant participé au Sommet One Young World.
Alexis Legault est l'une des deux seules personnes sélectionnées au Québec ayant participé au Sommet One Young World.
Photo : Michel Caron - UdeS

Alexis Legault, candidat à la maîtrise en sciences de l’éducation, vient tout juste de rentrer de Belfast, en Irlande, où il a eu l’occasion de participer au Sommet One Young World, du 2 au 5 octobre dernier. Une chance extraordinaire pour ce jeune leader qui a trouvé sa voie avec l’engagement social et environnemental.

Surnommé le « Davos des jeunes », le Sommet One Young World est un événement annuel qui regroupe des jeunes provenant de plus de 190 pays et engagés dans des causes en lien avec la paix et la réconciliation, les changements climatiques, la crise alimentaire et l’éducation. Des ateliers, des conférences et des séances de réseautage y sont réalisés par des spécialistes et des personnalités qui luttent pour le changement social. Le but? Outiller les participantes et les participants afin qu’ils maximisent leur impact social tout en promouvant le développement durable.

Pour Alexis Legault, participer à cet événement représentait une occasion unique de côtoyer quelque 2000 personnes engagées venues de partout à travers le monde et d’échanger sur des enjeux de société.

Dans le contexte du 25e anniversaire du Good Friday Agreement de Belfast, il a eu la chance d’en apprendre sur le processus de réconciliation, qui se poursuit encore aujourd’hui, entre les communautés qui composent l’Irlande du Nord.

Des processus de paix et de réconciliation ayant cours en Afrique et en Amérique du Sud ont aussi été abordés par des personnes au cœur de ceux-ci, permettant aux personnes déléguées de comprendre à la fois l’importance et la complexité de telles démarches.

Alexis Legault

Aux premières loges pour changer le monde

Alexis Legault reconnaît la chance qu’il a. D’abord, il fait partie des deux seules personnes ayant été sélectionnées par Les Offices jeunesse internationaux du Québec en partenariat avec le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec pour se rendre au Sommet. En outre, sa participation à cet événement lui octroie le statut d’ambassadeur One Young World à vie, à l’instar de 15 000 autres jeunes leaders dans le monde.

En tant que nouvel ambassadeur One Young World, il est important pour moi, dans la même vision critique qui caractérise mes engagements étudiants et citoyens, de souligner que des pistes d’améliorations pourraient permettre de bonifier substantiellement la pertinence sociale des futurs sommets.

Alexis Legault

À l’issue des discussions qu’il a eues avec de nombreux délégués provenant d’horizons divers, l’étudiant en conclut que pour que ce genre d’événement international soit pleinement porteur des changements sociopolitiques d’envergure auxquels il aspire, il se doit de réduire considérablement l’espace accordé aux personnes représentant de grandes multinationales qui, quoi qu’elles en disent, ne sont ni expertes ni à l’avant-garde concernant les enjeux de société abordés.

Comme l’édition 2024 se tiendra à Montréal et que j’ai déjà eu des échanges encourageants avec des membres impliqués dans l’organisation de l’événement, je demeure optimiste que des modifications pourront être apportées quant à la place des jeunes qui y participent.

Alexis Legault

Alexis Legault, lors de sa participation au Sommet One Young World, à Belfast, en octobre.
Alexis Legault, lors de sa participation au Sommet One Young World, à Belfast, en octobre.
Photo : Fournie

Le nouvel ambassadeur précise que la mission principale de One Young World est de réunir une jeunesse engagée qui a beaucoup de choses à dire, et c’est elle qui devrait en effet disposer de l’essentiel de la tribune exceptionnelle que représentent les sommets One Young World.

S'impliquer, de différentes façons

C’est grâce à ses nombreuses implications écosociales que l’étudiant a su se démarquer et participer au Sommet. Il a œuvré à la création du Mouvement d’action régional en environnement, le MARE. Le mouvement citoyen a notamment permis de protéger de promoteurs immobiliers plusieurs milieux naturels et d’implanter des forêts nourricières.

Engagé auprès de la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES), Alexis Legault a contribué à l’organisation de la manifestation pour la justice environnementale et sociale qui a mobilisé environ 2000 personnes. Il est également représentant aux affaires générales à l’Association générale étudiante de la maîtrise et du doctorat en éducation de l’Université de Sherbrooke (AGÉMDÉUS). De plus, la rédaction d’articles environnementaux, académiques et scientifiques ainsi que la contribution à des balados traitant de l’environnement lui ont permis d’être sélectionné.

L’étudiant à la Faculté d’éducation voit sa participation au Sommet One Young World comme un premier pas vers autre chose. Les outils, apprentissages et rencontres qui en ont résulté lui seront pertinents afin de réaliser de futurs projets environnementaux et sociaux.

Je vois le Sommet comme un tremplin. Quelque part, c’est quelque chose qui va me permettre de diffuser et d’avoir un impact plus grand.

Alexis Legault

L’UdeS, un milieu engagé

Pour Alexis Legault, l’Université de Sherbrooke est résolument un milieu propice pour s’impliquer, que ce soit grâce aux ressources présentes aux études supérieures ou le fort engagement de la communauté universitaire, notamment en ce qui concerne l’environnement. Depuis deux ans, le nombre de personnes voulant s’investir dans la CEVES est en forte augmentation.

Le Sommet One Young World de 2024 se tiendra à Montréal du 18 au 21 septembre. Alexis Legault a la volonté de s’investir pour la création et la mise en place de l’édition qui se déroulera au Québec.

« J’ai déjà hâte de voir ce que Montréal saura apporter à un sommet qui détient un réel potentiel de transformation sociopolitique orientée vers la justice sociale et écologique. », conclut-il.


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