Une nouvelle coopérative de vélo à l’UdeS
La Déraille fait ses premiers tours de piste
Les amateurs de cyclisme de la communauté universitaire ont maintenant un nom à retenir : la Déraille, une coopérative de vélo lancée par des étudiants de l’UdeS. Ce regroupement vise à améliorer l’autonomie des cyclistes de Sherbrooke par l’entremise d’ateliers de réparation, de formations en sécurité et d’outils pour entretenir sa bicyclette. La coopérative a d'ailleurs tenu deux cliniques de réparation devant le pavillon A3 du Campus principal, le mardi 17 septembre et le jeudi 19 septembre. Cette activité s’inscrivait dans la Semaine de la mobilité durable de Sherbrooke.
Une idée bienvenue
«C’est notre passion pour le cyclisme qui nous a poussés à nous lancer dans le projet», explique Michel Scultety-Ouellet, étudiant au baccalauréat en études de l’environnement et membre du comité organisateur de la Déraille. La fondation de la coopérative comble également un besoin qui se faisait sentir, tant à l’Université qu’à Sherbrooke. À preuve, l’instauration d’une coopérative de vélo faisait partie des recommandations de l’essai de maîtrise de Judith Beaudoin, diplômée en environnement en 2012, pour augmenter l’utilisation de ce moyen de transport sur le campus. «Des idées de coopérative avaient déjà été lancées auparavant. Notre groupe d’étudiants les a concrétisées», précise l’étudiant.
Le comité organisateur travaille présentement à officialiser la fondation de la Déraille en tant que coopérative. Plusieurs organismes partenaires offrent un soutien bureautique, technique et matériel aux étudiants fondateurs. La Déraille s’intègre également bien dans la vision du développement durable de l’UdeS : «Nous avons aussi fait une demande d’aide au Fonds conjoint pour les initiatives de développement durable de l’UdeS, disponible pour aider au financement d’organisations comme la nôtre», relate Marie-Josée Laforge, étudiante au baccalauréat en études de l’environnement, elle aussi membre fondatrice. En officialisant son statut de coopérative, la Déraille pourra mieux s’équiper en outils de réparation et aménagera un atelier prochainement.
Cyclistes avertis
Les cliniques de réparation de la Déraille se veulent formatrices : des réparateurs qualifiés sont sur place afin de fournir quelques judicieux conseils. Savoir ajuster et préserver ses freins, ses vitesses, son dérailleur, ses pneus et sa chaîne sont des connaissances bien utiles en cas de pépin! «On veut que les gens reprennent confiance en leur vélo et deviennent autonomes. Dans une ville en pente comme Sherbrooke, c’est important de rouler sur une bicyclette en bon état!» commentent en riant les deux collègues.
La Déraille et ses membres promeuvent les bonnes habitudes en transport actif et encouragent l’utilisation du vélo. «En plus d’être bénéfique pour la santé physique et psychologique, le vélo est le plus autonome des moyens de transport. Pas besoin de se chercher un stationnement, ni d’attendre l’autobus», fait remarquer Michel Scultety-Ouellet. De plus, la bicyclette réduit le nombre de véhicules sur les routes et ne pollue pas.
La coopérative envisage aussi la tenue de formations sur la conduite en vélo. «Peu de gens connaissent les bonnes pratiques de circulation à vélo. Avec la Déraille, nous voulons sensibiliser les cyclistes à cette question et les éduquer», explique l’étudiant.
Les activités de la coopérative sont ouvertes à tous. Par ailleurs, un service de location de vélos est offert à la communauté universitaire. Les gens désirant emprunter un vélo peuvent le faire au Centre de gestion des déplacements, situé au B5-0007.