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Portrait du professeur François Vandercleyen

Former la relève en enseignement en éducation physique et à la santé

Photo : Simon Rancourt

Que ce soit dans le cadre des cours qu’il offre, à travers ses recherches ou lors de ses accompagnements en contexte de stage, le professeur François Vandercleyen développe des dispositifs pertinents et stimulants pour celles et ceux qui se destinent à l’enseignement en éducation physique et à la santé.

Rencontre avec un chercheur et pédagogue passionné

En 2013, François Vandercleyen fait son arrivée en poste à la Faculté des sciences de l’activité physique (FASAP). Il y devient rapidement responsable des stages au baccalauréat. Pour le professeur d’origine belge, il s’agit d’une suite logique à son parcours.

Après ma licence en éducation physique, j’ai poursuivi mes études au doctorat à l’Université Catholique de Louvain, en Belgique. J’ai par la suite eu l’occasion de réaliser un postdoctorat en éducation à l’Université d’Ottawa. Lors d’un congrès, j’ai pu visiter le Québec.

La recherche en éducation physique étant ce qu’elle est, l’expertise de François Vandercleyen résonne jusqu’à l’Université de Sherbrooke qui est rapidement intéressée par son profil.

Lors de mon postdoc, on m’a offert l’occasion de venir présenter des conférences à Sherbrooke. J’avais par ailleurs eu la chance d’échanger avec des gens de l’UdeS lors de congrès en Europe. Je n’étais donc pas totalement inconnu lorsque je suis entré en poste à la FASAP.

Grand passionné de vélo de montagne, il a eu un coup de cœur pour la ville de Sherbrooke, notamment en raison de son accessibilité au plein air et de la sensibilité au développement durable de sa population.

Promouvoir le codéveloppement professionnel

Le professeur Vandercleyen utilise une approche pédagogique innovante dans le cadre d’un de ses cours au 1er cycle : le groupe de codéveloppement professionnel. En effet, il propose aux personnes étudiantes en troisième année de se réunir en petit groupe d’une dizaine pour échanger autour de situations concrètes qu’ils ont vécues en stage. L’idée est de miser sur la dimension collective.

Le codéveloppement professionnel est une démarche structurée qui compte sur les interactions et le partage d’expériences vécues par les participants dans le but d’améliorer leur pratique. Il s’agit d’une méthode d’apprentissage par les pairs duquel ressort une forme d’intelligence collective, où « le tout vaut plus que la somme de ses parties. »

Les étudiantes et étudiants apprécient beaucoup cette formule, puisqu'on est dans de l’entraide professionnelle, dans un climat bienveillant et non menaçant.

Des recherches qui rayonnent

Le principal intérêt de recherche du professeur Vandercleyen consiste à analyser et à comprendre les pratiques d’accompagnement ainsi que les conditions les plus favorables influençant le développement des compétences professionnelles des stagiaires.

L’analyse des interactions entre la personne accompagnatrice et les stagiaires m’intéresse énormément, pour essayer de comprendre comment ils s’aident l’un et l’autre. Pour moi, l’accompagnement est une source d’enrichissement réciproque. Savoir accompagner des stagiaires exige des compétences spécifiques. Un bon enseignant ne sera pas forcément un bon accompagnateur.

Dans le cadre de ses recherches, le professeur François Vandercleyen s’est adjoint la collaboration d’un collègue de la Faculté d’éducation pour créer un pôle d’excellence en recherche sur l’analyse des pratiques d’accompagnement, et ce, aussi bien en formation initiale qu’en formation continue. Ce pôle est reconnu par le Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE) et réunit plusieurs dizaines de chercheuses et chercheurs à travers la Province.

Favoriser l’inclusion et l’écoresponsabilité grâce à l’enseignement

François Vandercleyen considère avant tout l’enseignement de l’éducation physique comme un vecteur de socialisation des jeunes, permettant de développer notamment leur savoir-vivre ensemble.

En EPS, la personne enseignante se place naturellement dans une approche inclusive afin d’adapter ses interventions aux besoins de chaque élève.

L’EPS amène aussi les élèves à devenir autonomes et écoresponsables. Selon le professeur, l’éducation physique joue également un rôle important dans le développement d’un rapport positif à l’environnement chez les élèves pour en faire des citoyennes et des citoyens écoresponsables.

Une étudiante de maîtrise que je codirige actuellement avec un collègue de l’UQAC s’intéresse d’ailleurs à ce sujet, selon une approche interdisciplinaire. En rendant les élèves plus sensibles et compétents à la pratique d’activités physiques réalisées en extérieur (plein air, canot, etc.), on les aide à se (re)connecter à la nature.

De tels sujets vous passionnent? Vous avez de l’intérêt pour les études supérieures en enseignement en éducation physique et à la santé? Le professeur Vandercleyen se fait un plaisir de répondre aux questions quand à ses intérêt en recherche et aux demandes de supervision. N’hésitez pas à communiquer avec lui.


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