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Stages rémunérés

L'ABC des stages rémunérés en entreprise

Les stages rémunérés en entreprise du régime coopératif représentent une composante essentielle du programme de formation du baccalauréat en administration des affaires (B.A.A) et du baccalauréat en économique.

Grâce aux stages, les étudiants bénéficient d’une solide expérience pratique qui les distingue des autres bacheliers en administration. Les employeurs qui engagent nos diplômés les apprécient particulièrement parce qu’ils font preuve de débrouillardise et d’initiative dans l’exécution de leurs tâches de travail.

Éléments distinctifs et uniques de nos baccalauréats

À l’École de gestion de l’UdeS, les stages coopératifs contribuent directement à l’apprentissage des étudiants en leur permettant de mettre en pratique les concepts couverts dans l’ensemble des cours tout en finançant leurs études.

Réalisés dans le cadre de la formation de 1er cycle à l'École de gestion, tout étudiant qui s’inscrit au régime coopératif du B.A.A ou du baccalauréat en économique doit nécessairement réaliser trois stages dans des organisations privées publiques ou parapubliques durant son parcours de formation. 

Le parcours de formation est établi de telle sorte que l’étudiant soit dans un premier temps exposé à des concepts théoriques associés à son domaine d’étude puis complète un stage rémunéré de 12 à 15 semaines à temps plein (35 heures semaine). Il revient ensuite en formation suivre une session d’étude et repart en stage vivre une seconde expérience en lien avec son domaine d’études (comptabilité, entrepreneuriat, finance, fiscalité, gestion des ressources humaines, gestion des systèmes, management et marketing). Cette alternance études-stages se répète et se complète par une session d’intégration des matières.

Par exemple, un étudiant qui étudie en management suivrait cette séquence :

 AutomneHiverÉté
An 1Session étudesSession étudesSession stage
An 2Session étudesSession stageSession études
An 3Session stageSession étudesSession intégration

Les stages coopératifs offrent la chance aux étudiants de vivre l’expérience de travail à titre de professionnel d’un secteur d’activité. Ils sont rémunérés pour leur travail. En moyenne les étudiants touchent entre 585 $ et 635 $ par semaine.

À l’issue de la formation de trois ans, l’étudiant inscrit au B.A.A. ou au baccalauréat en économique de l’École de gestion de l’UdeS aura acquis son diplôme de 1er cycle de 90 crédits et une expérience professionnelle d’un an dans son domaine d’études

Les trois stages sont reconnus à même le diplôme de bachelier en administration des affaires et de bachelier en économique sous le libellé « régime coopératif ». Une distinction unique et significative pour les employeurs et le monde du travail en général.

Les étudiants inscrits au régime coopératif  bénéficient d’un soutien hors pair du Service des stages et du placement. Ce service comprend, entre autres, 30 conseillers en développement professionnel. Chaque année, cette équipe identifie plus de 4 000 stages issus de plus de 1 000 entreprises et organisations évoluant au Québec, au Canada voire ailleurs dans le monde, pour les proposer aux étudiantes et étudiants de l’Université de Sherbrooke.

Avant même que des stages ne soient proposés aux étudiants inscrits au régime coopératif du programme,  ceux-ci sont pris en charge par le Service des stages et du placement qui les guide et les accompagne. Les étudiants sont notamment conseillés dans la rédaction de leur CV et certains ont même la possibilité de se familiariser avec le processus d’entrevues à l’aide de simulations. Plusieurs offres de stages sont ensuite présentées aux étudiants qui peuvent postuler jusqu’à un maximum de 20 offres. Les employeurs, après avoir pris connaissance des dossiers soumis, vont signifier leur intention de faire passer un entretien à certains des candidats. Des entretiens en face-à-face et parfois à distance sont organisés dans les locaux prévus à cet effet. Le résultat des entrevues se matérialise par des offres des employeurs aux stagiaires potentiels selon un classement. Les candidats sont informés du classement et à partir de cette information, confirment leur intérêt sur un stage disponible.

Si un étudiant n’a pas réussi à se décrocher un stage lors de la période prévue à cet effet, une seconde période s’engage au cours de laquelle le processus reprend permettant d’arrimer les offres de stages encore disponibles aux stagiaires n’ayant pas trouvé de stage. Une troisième ronde est finalement réalisée imposant aux étudiants n’ayant pas réussi à convaincre un employeur de retenir leur candidature de réaliser un stage dans un lieu qui leur est imposé.

Durant sa période de stage, l’étudiant est amené à travailler des compétences sur lesquelles il estime avoir une faiblesse à partir du PDI (Plan de développement individuel). Durant sa période de stage, le stagiaire est rencontré par un conseiller du Service des stages et du placement qui s’assure du bon déroulement du stage tant auprès du stagiaire que de l’employeur.

À l’issue du stage, l’étudiant doit produire un rapport faisant état de ses apprentissages et surtout, de la façon dont il a amélioré les compétences sur lesquelles il estimait devoir se développer. Cette activité encourage l’étudiante ou l’étudiant à dresser un bilan des éléments qu’il a acquis et à statuer sur les aspects qu’il lui faut améliorer pour la suite de son développement personnel. Ce rapport est évalué par le conseiller de l’étudiant, lequel entérine le stage dans le cursus de formation de l’étudiant.