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Nouvelle publication

Le Groupe de recherches et d'études sur le livre au Québec : innovateur et nécessaire à son domaine

Marie-Pier Luneau, codirigeante du Groupe de recherches et d'études sur le livre au Québec.
Marie-Pier Luneau, codirigeante du Groupe de recherches et d'études sur le livre au Québec.

Fondé en 1982 par Jacques Michon et Richard Giguère, le Groupe de recherches et d'études sur le livre au Québec (GRELQ) a été le premier rassemblement de chercheuses et chercheurs à s'intéresser à ce sujet au Québec. Grâce aux nombreuses recherches menées et dont un grand nombre sont publiées, il assure l'avancement des connaissances relatives au livre à une époque donnée. «C'est très bien que d'essayer de comprendre les textes littéraires et de les étudier pour eux-mêmes. Mais il ne faut jamais perdre de vue que ces textes ont été créés dans un contexte précis. C'est ce que permet de prendre en compte l'histoire du livre et de l'édition», affirme Marie-Pier Luneau, codirigeante du GRELQ.

Ayant pignon sur rue à l'UdeS, l'équipe est constituée de professeurs de l'Université de Sherbrooke, de l'Université de Montréal, de l'Université du Québec à Montréal, de l'Université McGill et de l'Université Laval, et compte également une vingtaine d'étudiantes et d'étudiants de tous les cycles.

Nouvelles publications sur l'histoire du livre au Québec

De ces études multiples résulte la première grande synthèse sur le sujet : Histoire de l'édition littéraire au Québec au XXe siècle. La publication s'insère dans la trilogie La bataille du livre 1960-2001, dirigée par Jacques Michon, qui vient de paraître aux Éditions Fides. L'ouvrage vise à dénoncer la fragilité de la bibliodiversité et des librairies indépendantes. Les deux premiers volumes traitaient de la naissance de l'édition au Québec ainsi que de l'émergence des éditeurs montréalais, de même que leur combat contre la censure.

Pierre Hébert, codirigeant du GRELQ, a également récemment publié un ouvrage sous la tutelle des Presses de l'Université Laval. Autrefois récompensé pour ses recherches sur la censure au Québec, le professeur fait avancer les choses avec La Gazette littéraire de Montréal 1778-1779. Il relate l'état de l'importante contribution de l'ancêtre de The Gazette pour la cause de la liberté d'expression et permet ainsi de poursuivre l'exploration historique de la publication du livre au Québec.

À surveiller

Le GRELQ, actif et dynamique dans son champ d'expertise, mène plusieurs projets. En effet, afin de conserver son positionnement de chef de file, il publie une revue scientifique, Mémoires du livre – Studies in Book Culture, accessible sur le portail Érudit, dont le troisième numéro paraîtra dans les semaines à venir. Cette publication de haut niveau repose sur un comité composé de chercheurs en histoire du livre en provenance de divers pays.

Autre fait intéressant concernant le GRELQ : à compter de juin 2011, une Chaire de recherche du Canada en histoire de l'édition et sociologie du littéraire sera associée au groupe. Cette nouvelle collaboration permettra un croisement des disciplines et un renouvellement des objets de recherche.

Le GRELQ invite finalement les intéressés à son prochain colloque, Le livre et l'artiste, qui se tiendra au Carrefour de l'information le 25 février 2011. Le livre y sera tout d'abord analysé d'un point de vue du contexte historique ou sociologique et de par ses diverses composantes matérielles, visuelles et textuelles. Des découvertes enrichissantes seront à l'ordre du jour.


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