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Bourses d’études supérieures du Canada Vanier

Quatre doctorantes et un doctorant de l’UdeS parmi les meilleurs au monde

Les prestigieuses bourses Vanier permettent aux universités canadiennes de se positionner parmi les centres mondiaux d’excellence en recherche et en enseignement supérieur.
Les prestigieuses bourses Vanier permettent aux universités canadiennes de se positionner parmi les centres mondiaux d’excellence en recherche et en enseignement supérieur.
Photo : Michel Caron - UdeS

Un nombre record de quatre boursières et d’un boursier de l’Université de Sherbrooke se sont illustrés au prestigieux concours de bourses d’études supérieures du Canada Vanier (BESC Vanier) pour 2019-2020. Il s’agit d’une première depuis la création en 2008 de cette bourse, qui souligne l’exceptionnelle réussite et le leadership hors norme de candidates et candidats au doctorat parmi les meilleurs au monde.

Issus des domaines de la physique, de la psychologie, de la chimie, du génie électrique et de la santé communautaire, les titulaires recevront chacun 50 000 $ par année pendant trois ans afin de poursuivre leurs formations en recherche à l’Université de Sherbrooke.

Pour le vice-recteur à la recherche et aux études supérieures, le professeur Jean-Pierre Perreault, cette performance historique au plus récent concours BESC Vanier témoigne de l’excellence de la recherche qui se fait à l’Université de Sherbrooke :

Nos étudiantes et étudiants en recherche performent et sont de calibre mondial. Voici une manifestation éloquente de la vitalité de la recherche à l’UdeS, qui connaît une effervescence sans précédent depuis les dernières années. Il s’agit d’un investissement majeur dans la relève scientifique dont le pays a grandement besoin pour relever les défis économiques qu’il doit affronter. C’est également une contribution substantielle à l’économie régionale.

Pr Jean-Pierre Perreault, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures

Des projets novateurs contributeurs de notre société

Chloé-Aminata Gauvin-Ndiaye, étudiante au doctorat en physique
Des méthodes pour inclure l’effet du magnétisme sur les propriétés des matériaux

Chloé-Aminata Gauvin-Ndiaye
Chloé-Aminata Gauvin-Ndiaye
Photo : Fournie (IQ)

Les méthodes théoriques et numériques actuelles de la physique de la matière condensée permettent d’accélérer la découverte et l’étude de matériaux. L’une d’elles, la théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT), est très utilisée en physique et en chimie pour la description de la structure électronique des matériaux.

Bien que la DFT soit une méthode très efficace et fiable pour la description de certains matériaux, elle comporte plusieurs limitations. Elle n’inclut notamment pas de fluctuations de spins, lesquelles sont pourtant très importantes dans certains matériaux, comme les supraconducteurs à haute température critique dopés aux électrons. Le projet de Chloé-Aminata Gauvin-Ndiaye vise notamment à inclure les fluctuations de spins à la DFT, afin d’étudier de façon plus réaliste, entre autres, ces systèmes.

Isabelle Lessard, étudiante au doctorat en recherche et intervention en psychologie
Le rôle protecteur de l’intimité dans les couples

Isabelle Lessard
Isabelle Lessard
Photo : Fournie

L’arrivée d’un premier enfant demande de nombreux ajustements pour les couples. Si cet événement est généralement heureux, beaucoup vivent pourtant une diminution de leur satisfaction face à leur couple. Parmi les éléments qui pourraient favoriser une adaptation positive des couples à l’arrivée d’un enfant, l’intimité est soulignée par plusieurs chercheuses et chercheurs.

Première étude qui explorera le rôle protecteur de l’intimité de façon prospective et au quotidien dans le couple, la recherche d’Isabelle Lessard viendra bonifier les connaissances dans le domaine de l’adaptation à l’arrivée d’un premier enfant. Elle permettra aussi aux intervenants auprès des couples de mieux soutenir ceux qui attendent un premier enfant, par une meilleure connaissance des facteurs qui leur permettent de s’adapter positivement à cette arrivée.

Josée Maurais, étudiante au doctorat en chimie
Prévenir la production des polluants atmosphériques 

Josée Maurais
Josée Maurais
Photo : Fournie

Le dioxyde d’azote (NO2), un polluant, est appelé à se retrouver en plus grande quantité dans notre environnement en raison de la croissance de la population et de l’industrialisation. Il est reconnu, en chimie atmosphérique, pour jouer un rôle clé dans les diverses réactions chimiques contribuant à la diminution de la qualité de l’air.

Le projet de Josée Maurais consiste à étudier les réactions chimiques hétérogènes du NO2 sur la glace dans des conditions contrôlées imitant celles rencontrées dans le milieu naturel. Ces connaissances contribueront à prévoir les fluctuations de la concentration des espèces chimiques dans notre atmosphère et à cibler les sources afin de mettre en place des contrôles d’émission de NO2.

Hughes La Vigne, étudiant au doctorat en génie électrique
Des drones cueilleurs pour préserver la biodiversité

Hughes La Vigne
Hughes La Vigne
Photo : Fournie

Les récents progrès en dronautique favorisent l’émergence de drones capables d’interagir avec leur environnement. Plusieurs biologistes démontrent un intérêt pour l’adaptation d’un prototype afin d’effectuer l’échantillonnage de plantes dans des lieux difficilement accessibles, comme sur des falaises. L’utilisation d’un drone pour échantillonner les plantes qui se trouvent sur de telles surfaces escarpées présente de nombreux avantages par rapport aux techniques actuelles, sur les plans de la sécurité, du coût et de l’efficacité.

Le projet de Hughes La Vigne, qui s’effectuera en partenariat avec le National Tropical Botanical Garden, à Hawaï, vise à développer un prototype pour récolter des échantillons d’espèces sur les falaises de l’île afin de faciliter leur repopulation. L’outil favorisera la préservation de la biodiversité tout en offrant aux scientifiques l’occasion de développer des projets de recherche autrefois inimaginables.

Caroline Leblanc, étudiante au doctorat recherche en sciences de la santé
Mieux répondre aux besoins de santé des personnes itinérantes

Caroline Leblanc
Caroline Leblanc
Photo : Fournie (Love Free Studio)

L’itinérance est une réalité complexe qui amène les personnes à composer avec des réalités sociales et matérielles difficiles. En période hivernale, leurs conditions de vie peuvent aggraver leurs problèmes de santé existants ou en créer de nouveaux. Malgré les efforts déployés pour répondre aux besoins des personnes itinérantes, certaines d’entre elles sont mises à l’écart du système de santé et des services sociaux, incluant les ressources d’hébergement d’urgence.

Le projet de Caroline Leblanc vise à comprendre, à partir du point de vue des personnes itinérantes qui n’accèdent pas aux refuges d’urgence, les barrières qui contribuent à ce non-recours, les effets que cela peut avoir sur leur santé et leur bien-être ainsi que leurs besoins, en vue de cibler des approches pouvant faciliter l’accès en matière d’hébergement.

À propos des bourses d’études supérieures du Canada Vanier
Conçu et piloté par le gouvernement canadien, le très prestigieux Programme de bourses d’études supérieures du Canada Vanier (BESC Vanier) a pour objectif d’attirer au pays les meilleurs étudiants et étudiantes de doctorat au monde. Ses bourses annuelles de 50 000 $, valables durant trois ans, permettent au Canada et à ses universités de se positionner parmi les centres mondiaux d’excellence en recherche et en enseignement supérieur.


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