Budget 2011-2012
L'UdeS maintient le déficit zéro grâce à une gestion rigoureuse et prudente
L'Université de Sherbrooke maintient l'équilibre budgétaire pour l'année 2011-2012 grâce à une gestion rigoureuse et prudente. Le conseil d'administration de l'Université a adopté hier le budget de fonctionnement de la prochaine année financière, qui prévoit des revenus de 368,8 M$ pour des dépenses équivalentes.
Cet équilibre budgétaire s'appuie principalement sur une croissance prévue de l'effectif étudiant de 1,8 %, portant la subvention du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport à 248,3 M$. Toutefois, conséquemment à l'application de la Loi 100, l'Université verra sa subvention du ministère amputée d'un montant cumulé de 347 000 $ pour 2011-2012. Le budget tient également compte d'une contribution de 1,2 M$ de La Fondation de l'Université de Sherbrooke et de l'obtention d'une subvention fédérale pour les frais indirects de recherche de 6,8 M$.
Il est à noter que l'Université doit composer avec une baisse constante de cette subvention fédérale, alors que le taux des frais indirects de recherche est passé de 28,2 % en 2006-2007 à 21,9 % en 2011-2012. Ainsi, si le taux de 2006-2007 avait été maintenu, l'Université aurait bénéficié d'un montant de 2 M$ de plus en 2011-2012. Si la subvention fédérale était versée selon un taux équivalent à celui du gouvernement provincial – 52,2 % au lieu de 21,9 % – l'Université bénéficierait d'un montant de 9,2 M$ de plus en 2011-2012, soit 16,1 M$ au lieu de 6,9 M$.
«Au cours des dernières années, l'ensemble des facultés, services et instituts ont réduit leurs dépenses ou augmenté leurs revenus pour permettre l'atteinte de l'équilibre budgétaire. Je tiens à saluer la rigueur de tout le personnel à cet égard, indique la professeure Joanne Roch, vice-rectrice à l'administration. Cette année encore, nous devrons continuer à faire preuve de vigilance afin de préserver nos acquis.»
Augmentation de 8,9 % pour l'enseignement et la recherche depuis deux ans
Fait important à noter, le contrôle serré des dépenses administratives a permis à l'Université d'augmenter au fil des ans la proportion des ressources financières allouées aux facultés aux fins d'enseignement et de recherche. Ainsi, au cours des années 2009-2010 et 2010-2011, l'augmentation des dépenses de fonctionnement consacrées à l'enseignement et à la recherche est supérieure à la croissance des dépenses des services, soit une augmentation de 8,9 % pour l'enseignement et la recherche et de 7,2 % seulement pour les autres dépenses.
Investir pour mieux Réussir
En 2011-2012, l'Université dégagera 1,7 M$ pour la réalisation d'objectifs formulés dans le plan stratégique Réussir 2010-2015, sans compter les sommes prévues pour les plans facultaires. Ces mesures viseront à financer les priorités institutionnelles que constituent les cinq axes du plan, notamment les mesures favorisant la réussite étudiante, le déploiement de la formation à distance et l'internationalisation de l'Université.
Par ailleurs, la vice-rectrice Joanne Roch a fait savoir que l'Université entend réviser la manière dont seront distribués les crédits budgétaires aux facultés et unités administratives. «Dans la perspective d'une augmentation de son financement pour 2012-2013, l'Université entend revoir dès maintenant la méthode utilisée pour l'attribution des ressources financières à ses différentes unités administratives. Bien que l'Université procède déjà à une répartition équitable, transparente et prévisible de ses ressources financières entre les différentes facultés, de même qu'entre les facultés et les services, il convient d'optimiser les marges de manœuvre accordées aux facultés, tout en préservant les possibilités de mettre en œuvre des actions structurantes pour l'ensemble de l'Université. La méthode révisée assurera la place prépondérante de la mission à toutes les étapes de l'élaboration des prévisions budgétaires», a-t-elle déclaré.