Beau succès pour les 3es Rencontres Sherbrooke-Montpellier
Il y a cinq ans et demi, une importante délégation de l’UdeS se rendait à Montpellier pour explorer différentes avenues de collaboration académique avec les établissements universitaires du Languedoc-Roussillon. Cette démarche allait conduire à la mise sur pied des Rencontres scientifiques universitaires Sherbrooke-Montpellier, tenues aux deux ans, en alternance chez nous et en France. Depuis les premières rencontres, en 2006, l’événement n’a cessé de prendre de l’ampleur.
Les 3es Rencontres tenues du 6 au 8 octobre ont attiré une délégation de 118 Montpelliérains à Sherbrooke en plus d’une trentaine d’universitaires provenant d’établissements extérieurs intéressés à participer à plus de 35 discussions, ateliers et colloques. Au total, ce sont 340 personnes originaires des Amériques, d’Europe, du Liban et de La Réunion qui ont pris part aux différents échanges.
«Il s’agit d’un grand succès, a expliqué le directeur général de l’Agence des relations internationales de l’UdeS, Mario Laforest. Ce succès illustre toute la pertinence de l’alliance stratégique établie il y a quatre ans entre l’Université de Sherbrooke et les établissements universitaires du Languedoc-Roussillon.»
Approfondir les coopérations existantes
Lors de la séance d’ouverture des Rencontres, les représentants des établissements montpelliérains ont été unanimes à souligner leur appréciation de la collaboration tissée avec l’Université de Sherbrooke. Parmi eux, Christian Lagarde, représentant le président de l’Université Montpellier I (UM1), a souligné l’importance accordée par son institution à «ne pas multiplier les coopérations, mais plutôt approfondir les coopérations existantes, les enrichir et coopérer d’égal à égal avec les universités qui ont la même réputation que la nôtre».
Pour sa part, Serge Pravossoudovitch, directeur de l’École polytechnique universitaire Montpellier 2, a parlé de la collaboration de son établissement avec l’UdeS. «Cette collaboration, je compte la renforcer, a-t-il déclaré, notamment en termes de mobilité étudiante.»
Enfin, le vice-président aux relations internationales de l’Université de Montpellier 3, Burghart Schmidt, a présenté la coopération avec Sherbrooke comme un «partenariat privilégié» et a qualifié de «très grande stratégie» l’initiative d’établir des partenariats spécifiques ciblés entre institutions internationales. Saluant la croissance extraordinaire et les succès de cette initiative de l’Université de Sherbrooke, il a émis le souhait de voir «cette relation et cette amitié continuer dans le futur».
Une relation ouverte et inclusive
La rectrice Luce Samoisette a souligné le dynamisme qui anime la relation privilégiée qui existe entre les établissements de Montpellier et de Sherbrooke : «Cette relation n’est pas fermée sur elle-même. Elle est ouverte sur le monde et inclut des partenaires d’autres établissements comme le démontre la présence parmi nous de collègues des universités d’Ottawa, de Western Ontario, de Montréal, Laval, mais aussi de Liège, de l’Université de la Republica en Uruguay, du Maryland aux États-Unis, de Buenos Aires en Argentine ainsi que du Liban», a dit la rectrice.
Le maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny, le député d’Orford et ex-recteur Pierre Reid (à titre de représentant du gouvernement du Québec), ainsi que la directrice générale du CHUS, Patricia Gauthier, se sont également adressés aux participants lors de la séance d’ouverture.