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Apprentissage par projets en géomatique appliquée à l’environnement

Les étudiants présentent le fruit de leur travail pour des organismes de Sherbrooke et d’autres régions

Dans l’un des projets, la télédétection a été employée pour mieux comprendre la dynamique des des zones de chablis sur les îles de la Réserve du parc national du Canada de l’Archipel-de-Mingan.
Dans l’un des projets, la télédétection a été employée pour mieux comprendre la dynamique des des zones de chablis sur les îles de la Réserve du parc national du Canada de l’Archipel-de-Mingan.

Le 10 août, quatre équipes d’étudiants en géomatique ont présenté au public les mandats qu'ils ont effectués pour différents organismes municipaux ou gouvernementaux. Ils ont livré les résultats de leur travail devant des gens réunis à l'agora du Carrefour de l'information.

Tous liés à une problématique environnementale, ces projets pourraient être implantés au cours de la prochaine année. Ils ont été réalisés dans le cadre du cours d’apprentissage par projets du Département de géomatique appliquée et permettent aux étudiantes et étudiants d’acquérir de l’expérience concrète en mettant à profit leurs connaissances pour analyser des situations réelles et faire des recommandations à leurs clients.

Une équipe mandatée par la MRC du Val-Saint-François

Le Centre local de développement (CLD) de la MRC du Val-Saint-François a mandaté des étudiants en géomatique de l’Université afin qu’ils évaluent plusieurs options d’itinéraires pour l’aménagement de trois sentiers de vélo et un de quad. Le CLD a fait appel à une équipe de géomaticiens en vue de déterminer le meilleur tracé pour son corridor récréotouristique dans une optique d’aménagement durable.

Au CLD du Val-Saint-François, la décision de collaborer avec le Département de géomatique appliquée s’est imposée d’elle-même. «Les étudiants sont à la fine pointe de la connaissance dans leur domaine et travaillent avec les plus récentes technologies», explique Andrée-N. Aloir, coordonnatrice des sentiers récréotouristiques pour le CLD. Ces futurs professionnels de la géomatique sont très bien outillés pour nous aider à rétablir le lien cyclable entre le sentier de l’Ardoise (Racine – Bonsecours) et celui de la Rive (Richmond – MRC de Sherbrooke).»

Des projets concrets

En plus de celle ayant travaillé pour le CLD, trois autres équipes ont participé à des projets concrets reliés à une problématique environnementale. Pour le compte de Parcs Canada, l’un des petits groupes d’étudiants a élaboré une méthodologie de surveillance par télédétection afin de suivre les perturbations par le chablis et de l’intégrité des forêts de la Réserve du parc national du Canada de l’Archipel-de-Mingan.

Une autre équipe a travaillé sur la caractérisation du ruissellement urbain. La gestion des réseaux pluviaux relève des municipalités et les étudiants ont proposé à celle de Magog une méthode pour mesurer et caractériser le ruissellement de l’eau qui succède à une averse.

Une dernière équipe s’est investie dans l’élaboration et la mise en place d’une base de données et un géorépertoire pour la gestion et le partage de l’information relative à l’application et au suivi du plan d’action du Plan directeur de l’eau du COGESAF. Les outils développés permettront la consultation en ligne des données et d’autres organismes de bassin versant du Québec pourront y avoir recours.