Présentation des projets du séminaire d'intégration
Une belle démonstration du talent des finissants en droit-biotech
Le 9 avril dernier, les étudiants finissants du programme droit-biotech (appellation courante du baccalauréat en droit avec cheminement en biotechnologie combiné à une maîtrise en biologie avec cheminement en biotechnologie moléculaire et droit) ont présenté, devant leurs collègues et des professeurs des facultés de sciences et de droit, leur expérience ainsi que certains éléments du travail de recherche qu’ils ont effectué dans le cadre de l’activité pédagogique BIM 720 Séminaire d’intégration. Aux fins de ce cours, les étudiants sont jumelés avec des intervenants qui oeuvrent dans le domaine scientifique et doivent résoudre des problématiques concrètes se situant au carrefour du droit et des sciences. « Cette activité permet aux étudiants finissants du programme d’être confrontés à la réalité du terrain et d’intégrer leurs notions de science dans un cadre juridique pour répondre à des mandats réels », explique la professeure Louise Bernier, spécialiste du droit des biotechnologies et responsable de cette activité.
Tirer profit d’une formation interdisciplinaire et se créer un réseau de contacts
Paméla Gagnon a réalisé, avec deux coéquipiers, un projet consacré au signalement des effets indésirables des produits pharmaceutiques à Santé Canada. « Le séminaire d’intégration permet aux étudiants en droit-biotech de réaliser la plus-value de leur double formation sur le marché du travail. En effet, l’intérêt et, surtout, la confiance des intervenantes de l’entreprise pharmaceutique Shire envers nos aptitudes, ont grandement stimulé notre équipe de recherche dès le début du projet. Personnellement, ce défi à relever m’a permis de développer beaucoup d’autonomie et d’être confiante face à mes aptitudes pour résoudre une problématique juridique reliée au domaine scientifique. »
« Le séminaire a constitué une occasion idéale pour mettre à profit nos connaissances acquises au programme. L'interaction avec la multitude d'intervenants à l'échelle internationale nous a permis d'apprécier non seulement la qualité et la polyvalence de notre formation, mais également à prendre pied dans le monde de la pratique du droit pharmaceutique et de la propriété intellectuelle », affirme Wolfgang Mercier-Giguère, qui menait une recherche sur les stratégies que peuvent appliquer les compagnies pharmaceutiques pour prolonger la durée de leur brevet, en collaboration avec l’entreprise SPharm.
Marianne Gagnon-Bourget, sa coéquipière dans ce projet, ajoute : « Malgré un sujet d'une grande complexité, notre formation multidisciplinaire nous a permis de vulgariser les divers éléments de notre mandat. Ceci nous a permis de communiquer et de se faire comprendre des différents intervenants qui constitueront certainement un réseau de contacts important et primordial pour notre avenir. L'intégration, c'est aussi de l'adaptation! »