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Mois de l’enseignement coopératif et de l’apprentissage intégré au travail

Des stages à l’international et ailleurs au Canada qui font rêver... et grandir

Un point de vue en Nouvelle-Zélande capté par Éloi Gagnon, lors d'un stage au baccalauréat en génie civil.
Un point de vue en Nouvelle-Zélande capté par Éloi Gagnon, lors d'un stage au baccalauréat en génie civil.
Photo : Fournie

Norvège, Suisse, Nouvelle-Zélande, France, Allemagne, États-Unis : voilà seulement quelques-uns des pays où des étudiantes et étudiants ont effectué leur stage coopératif. En ce mois national de l’enseignement coopératif et de l’apprentissage intégré au travail (AIT), ce sont ces expériences à l’international et ailleurs au Canada qui sont mises de l’avant et racontées par ces stagiaires qui ont dit oui à une expérience qui les a assurément fait grandir professionnellement et personnellement.

Des pauses sous le signe de l’aventure

Sarah-Eve Lord, baccalauréat en kinésiologie

Sarah-Eve Lord, baccalauréat en kinésiologie.
Sarah-Eve Lord, baccalauréat en kinésiologie.
Photo : Fournie

Les fins de semaine, faites pour se reposer? Pas pour Sarah-Eve, qui a profité de son stage dans un centre de recherche à Elverum, en Norvège, pour partir à l’aventure et voyager dès que sa semaine de travail se terminait. « Je pense qu’il n’y a pas une fin de semaine où je suis restée chez moi, j’étais toujours partie à l’aventure pour découvrir les villes avoisinantes, et c’est vraiment ce qui a fait de ce stage une expérience extraordinaire. »

Ces quelques semaines à l’étranger ont été très riches en expériences personnelles et professionnelles : « J’étais très souvent en contact avec la communauté étudiante et également des chercheurs et chercheuses qui m’ont partagé leurs connaissances et leurs apprentissages. Ce fut vraiment une expérience enrichissante à tous les niveaux. »

Des cultures organisationnelles à découvrir

Pénélope Montminy, baccalauréat en génie robotique

Pénélope Montminy, lors d'une randonnée en Suisse.
Pénélope Montminy, lors d'une randonnée en Suisse.
Photo : Fournie

Le marché du travail est-il bien différent à l’international? « Il y a beaucoup de similarités entre la culture organisationnelle de la France et celle du Québec, mais tu dois quand même t’adapter au mode de vie. En France, je travaillais moins d’heures par semaine que ce à quoi j’étais habituée au Québec, et je craignais de trouver mes semaines trop courtes. Finalement, j’avais seulement de plus longues pauses, ce qui m’amenait à être plus concentrée pendant mes heures de travail. J’ai beaucoup mieux travaillé de cette façon. »

Partie seule à Reims en France, Pénélope a pu travailler à un rythme qui lui a permis d’être plus reposée, et donc d’avoir l’énergie d’explorer l’Europe lorsqu’elle ne travaillait pas. Bien qu’elle soit partie seule, l’étudiante de génie robotique a toujours été très bien accompagnée. « Pour les logements, quand je voyageais, je priorisais les auberges de jeunesse. De cette façon, tu dors dans un dortoir et ça fait que tu rencontres plein de gens et que tu ne voyages jamais seule! »

Apprendre des pros du domaine

Fanny Beaumier, baccalauréat en génie robotique

Pour Fanny Beaumier, lorsqu’elle a dû choisir une destination pour faire son stage à l’étranger, Munich en Allemagne était un choix évident. « L’Allemagne, c’est vraiment un centre technologique important du point de vue de l’ingénierie, le pays est assez avancé. Donc, ça a été vraiment intéressant de voir ce qui se faisait là-bas et de constater qu’il y aurait des choses que nous pourrions apprendre, au Québec, de l’organisation où j’ai fait mon stage. J’ai vraiment développé plusieurs compétences et appris plusieurs choses en étant en contact avec des professionnels et professionnelles de là-bas. »

Voyager ou travailler, pourquoi pas les deux?

Vanessa Angers, baccalauréat en études de l'environnement.
Vanessa Angers, baccalauréat en études de l'environnement.
Photo : Fournie

Vanessa Angers, baccalauréat en études de l’environnement

Voyager sans nuire à son budget, plusieurs diraient que c’est vraiment le meilleur des deux mondes. En stage à l’Association francophone de Kamloops en Colombie-Britannique, Vanessa confirme que c’est ce qu’elle a particulièrement apprécié de son expérience. « Faire un stage, travailler et gagner de l’argent, ça permet vraiment une liberté pour voyager. Comme j’avais une rentrée d’argent, j’ai pu faire plus d’activités, découvrir la Colombie-Britannique et visiter plusieurs villes, comme Vancouver, Whistler, Revelstoke et Nelson. »

S’adapter et vivre comme la population locale

Éloi Gagnon, baccalauréat en génie civil

« Pour partir en stage à l’étranger, je crois qu’il est important d’avoir une bonne capacité d’adaptation. Tu travailleras probablement dans une autre langue que le français, dans un contexte différent auquel tu es habitué. Il faut donc que tu t’adaptes rapidement et que tu t’impliques dans ton nouveau milieu de travail. » Avec à son actif un stage à Vancouver et l’autre en Nouvelle-Zélande, Éloi sait bien de quoi il parle.

Éloi Gagnon et un ami, lors d'un de ses stages à l'étranger.
Éloi Gagnon et un ami, lors d'un de ses stages à l'étranger.
Photo : Fournie

Une adaptation qui peut se faire sur la durée d’un stage, soit près de 4 mois, c’était parfait pour Éloi. Ça lui aura donné la chance de s’installer dans la ville de son stage, de développer des habitudes et même de vivre comme une personne qui vient de là-bas. « C’est très différent d’un voyage de quelques semaines où tu vas à beaucoup d’endroits, visiter plein de lieux différents. Tu as vraiment l’impression de comprendre à quoi ressemble la vie de tous les jours à cet endroit. C’est une balance parfaite entre vivre longtemps dans une nouvelle ville, sans avoir à y être rattaché sur une très grande période et être trop longtemps en dehors du Québec. »

Alice Hétu sur un chantier hydroélectrique, pendant son stage en Ontario.
Alice Hétu sur un chantier hydroélectrique, pendant son stage en Ontario.
Photo : Fournie

« Maintenant que j’ai fait mon stage à l’étranger, je suis vraiment fière »

Alice Hétu, baccalauréat en génie civil

Au-delà d’une expérience professionnelle, un stage à l’étranger permet vraiment de réaliser et d’accomplir de nouveaux défis qui permettent de développer une confiance qui sera utile dans de futurs emplois et projets personnels.

« J’ai effectué mon stage pour Kiewit, en Ontario, et c’était un gros défi pour moi. Je n’avais jamais pris l’avion seule ou parlé en anglais dans un cadre professionnel. Maintenant que j’ai fait mon stage à l’étranger, je suis vraiment fière. Je suis sortie de ma zone de confort, et ce fut très valorisant de réussir ces défis. Ces apprentissages me seront vraiment utiles pour toutes sortes de situations. Par exemple, j’aimerais voyager plus tard et je ne suis plus stressée de prendre l’avion ou gênée de parler en anglais. Je pense vraiment que faire un stage à l’étranger amène juste des avantages, autant pour les stages que pour la vie de tous les jours. »

Une expérience possible grâce au SSDP

Jonas Rey-Sierro, baccalauréat en administration des affaires

Jonas Rey-Sierro, baccalauréat en administration des affaires.
Jonas Rey-Sierro, baccalauréat en administration des affaires.
Photo : Fournie

Une expérience de stage, c’est une formation pratique qui amène énormément aux personnes étudiantes. Cela dit, il y a sans aucun doute une petite nervosité qui peut accompagner toute la préparation et la réussite du stage. Heureusement, des ressources d’aide existent à l’UdeS, et les personnes effectuant des stages qui se déroulent à l’étranger y ont, bien entendu, accès. « L’équipe à l’Université sait vraiment ce qu’elle fait, et elle sait nous aider à l’aide des ressources nécessaires, autant pour la planification, que pour l’aide financière et le déroulement du stage. Il est certain que si je n’avais pas eu ce type d’encadrement, je n’aurais pas pu avoir les expériences à l’étranger que j’ai vécues. Je dois beaucoup au SSDP pour avoir rendu cela possible. »

Jonas Rey-Sierro n’a pas effectué ni un ni deux, mais bien trois stages à l’étranger. Il est donc facile de conclure que ce sont des expériences qui l’ont positivement marqué. Avec un stage à Washington, en Suisse et en Colombie-Britannique, Jonas a vraiment pu évoluer dans trois milieux extrêmement différents et pouvoir ainsi mieux comprendre ce qu’il souhaitait dans une future carrière.

« Je pense vraiment que c’est extraordinaire d’avoir fait mes 3 stages à l’étranger, mais je pense aussi que j’apprécie vraiment d’être au Québec maintenant et, possiblement, d’y commencer ma carrière. »

Cet article est rédigé dans le cadre du Mois de l’enseignement coopératif et de l’apprentissage intégré au travail (AIT). Ce mois est porté par l’Organisation d’enseignement coopératif et apprentissage intégré au travail (ECAIT Canada) et a été créé pour faire la promotion et célébrer les grandes réussites des programmes d’enseignement coopératif et d’AIT partout au Canada. La thématique de cette année tourne autour des expériences à l’international.


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