Droit de la famille, de la jeunesse et des personnes physiques et Études autochtones
Création de deux nouvelles entités de recherche
Plus active que jamais dans l'avancement de la connaissance juridique, la Faculté de droit innove une fois de plus en créant un Groupe de recherche en droit de la famille, de la jeunesse et des personnes physiques et en collaborant au nouveau Centre de recherche en études autochtones de la FLSH.
Groupe de recherche en droit de la famille, de la jeunesse et des personnes physiques
Ce nouveau groupe de recherche, dont font notamment partie les professeurs Louise Bernier, Carmen Lavallée, Andréanne Malacket et Jean-Frédéric Ménard, a pour mission de développer et de promouvoir la recherche et le développement des connaissances sur le droit de la famille, le droit des enfants et de la jeunesse et celui des personnes physiques. C’est dans une perspective à la fois transversale et multidisciplinaire que le groupe souhaite réunir différentes forces vives composées de chercheurs universitaires de divers horizons et d’étudiants des cycles supérieurs qui s’intéressent aux enjeux contemporains que soulèvent aujourd’hui des sujets tels que la protection des droits de l’enfant ou l’émergence et la reconnaissance de nouveaux modèles familiaux et parentaux. Il se veut un lieu d’échanges collaboratifs et de réflexions, dans le cadre duquel seront favorisées les initiatives visant la mise en place de projets de recherche alliant des méthodologies plus traditionnelles en droit, mais aussi la recherche qualitative et quantitative.
Le groupe entend associer des chercheurs canadiens et étrangers à ses travaux en vue d’un partage à la fois théorique et pratique. Dans cette perspective, il se donne aussi pour mission de favoriser le transfert des connaissances vers les différents acteurs issus des milieux plus directement concernés.
De plus, le groupe constituera une structure permettant l’accueil de chercheurs ou d’étudiants des cycles supérieurs, d’ici ou de l’étranger, ou des chercheurs postdoctoraux qui souhaiteraient poursuivre leurs travaux en collaboration avec certains membres du groupe.
Enfin, les travaux du groupe s’inscrivent sous le thème fédérateur du vivre-ensemble de l’Université de Sherbrooke suivant l’importance que les membres accordent au respect des droits des personnes en situation de vulnérabilité et à l’équité dans les rapports familiaux.
Centre de recherche en études autochtones
Reconnu depuis peu par l’Université de Sherbrooke, le Centre de recherche en études autochtones regroupe des chercheurs et chercheuses provenant en majorité de l’Université de Sherbrooke, mais également de l’Université Bishop’s et de l’Institution Kiuna, œuvrant dans des disciplines aussi diverses que l’anthropologie, l’éducation, les études littéraires et comparées, le droit, le génie, l’histoire, la médecine, la psychologie, la science politique, la sociologie et la traductologie. Les professeurs David Gilles et Maxime St-Hilaire sont les membres issus de la Faculté de droit.
Basé physiquement à la Faculté des lettres et des sciences humaines, ce centre interdisciplinaire a pour mission de fédérer les forces, de développer et de diffuser la recherche sur les enjeux autochtones, à la fois à l’Université de Sherbrooke et plus largement dans la région de l’Estrie. Ses membres et partenaires auront comme objectif commun de faire de la recherche, conjointement avec les communautés autochtones, dans le respect de leurs méthodes de travail. Les membres de ces communautés autochtones désireux de s’impliquer dans le Centre seront ainsi considérés comme des chercheurs à part entière.
Visant à rassembler les forces d’ici pour permettre la collaboration avec nos partenaires au Québec et au Canada, le Centre permettra à l’Université de Sherbrooke d’être reconnue comme incontournable en matière de recherche sur les réalités vécues par les Autochtones au Québec, tant pour les professeurs sur place et les chercheurs étrangers qui souhaiteraient venir profiter de l’expertise de ses membres que pour les étudiants des cycles supérieurs intéressés à poursuivre leurs recherches dans le domaine. L’apport des professeures et professeurs de l’Université Bishop’s permettra en outre de réunir des chercheurs de langues anglaise et française sur des enjeux autochtones, une première au Canada.
Le Centre s’inscrit aussi dans le thème fédérateur du vivre-ensemble en mettant de l’avant une recherche reposant sur le respect mutuel et l’acceptation de la pluralité des individus et des opinions. En particulier, il se veut un espace pour valoriser la diversité culturelle et l’affirmation des différences dans le respect et la reconnaissance mutuelle.