De l'abstrait au concret : les stages coopératifs
« Qu’est-ce que ça fait dans la vie un physicien? » Voilà une question qui revient souvent de la part des parents, des amis et même des autres étudiants en sciences! J’avoue qu’en début de baccalauréat mes réponses étaient évasives. Quelles perspectives d’emploi s’offraient donc aux étudiants qui ne devenaient ni chercheurs en physique ni professeurs? La réponse m’est venue en partie par l’entremise du régime coopératif.
Pour ma part, durant ce premier stage, j’ai choisi de travailler pour l’Agence canadienne d’inspection des aliments dans un projet conjoint avec Agriculture Canada. Mon travail portait sur la détection de nanoparticules (des molécules de quelques nanomètres de diamètre) à l’aide de techniques de microscopie (microscope électronique et microscope à force atomique). J’ai apprécié le caractère multidisciplinaire de ce projet, car j’ai pu côtoyer des chimistes et des biologistes et en apprendre davantage sur des sujets non couverts par mes cours comme la physique des polymères. J’ai aussi pu parfaire mes aptitudes en laboratoire dans l’un des plus gros centres de recherche gouvernementaux au Canada. Même si ce milieu était tout particulièrement adapté aux travaux de chimie et de biologie, j’ai retrouvé plusieurs des mêmes équipements lors de mon second stage en physique expérimentale à l’Université de Sherbrooke.
En conclusion, les stages coopératifs ont été pour moi une façon de parfaire mes connaissances, de découvrir les perspectives d’emploi en physique et d’envisager mon cheminement après le baccalauréat.
Marie-Anne Richard
Stagiaire hiver et automne 2012