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Journée internationale des femmes

Les mathématiques, une science égalitaire

Photo : Quinn Dombrowski, Flicker, CC BY-SA 2.0

L'image stéréotypée du mathématicien solitaire qui gribouille des formules sur une fenêtre de la bibliothèque a la vie dure. Pourtant, rien n'est plus faux.

Au premier cycle, dans les cours de mathématiques, 53 % des personnes inscrites sont en effet des femmes! Tous cycles confondus, elles ont formé au cours des cinq dernières années 42 % des effectifs étudiants inscrits au Département de mathématiques.

Emmy Noether
Emmy Noether

Photo : Wikipedia

Ailleurs dans le monde et à une époque mathématique pas si lointaine, on peut souligner le travail de plusieurs femmes mathématiciennes. Sophie Germain (1776-1831) a été la première femme à recevoir un prix de l'Académie des sciences de France pour son travail sur la théorie de l'élasticité, malgré qu'elle ait dû dissimuler une partie de son œuvre sous un pseudonyme. Au milieu du 19e siècle, Ada Lovelace, une mathématicienne anglaise, est reconnue comme une pionnière de l'informatique. C'est à elle que nous devons l'écriture du premier programme informatique complexe (qui calculait des nombres de Bernoulli). Plus récemment, Emmy Noether (1882-1935) a été décrite par Albert Einstein et une pléthore d'autres mathématiciens comme la femme la plus importante en mathématiques : « In the judgment of the most competent living mathematicians, Fräulein Noether was the most significant creative mathematical genius thus far produced since the higher education of women began (New York Times, 5 mai 1935) ».

Plus près de chez nous et en 2015, c'est à une diplômée de la maîtrise en mathématiques, Mme Catherine Allard, que le gouverneur général du Canada a remis sa médaille académique lors de la collation des grades de l'Université pour son mémoire où elle détermine les parties du génome (ses variations génétiques) qui sont associées à une tension artérielle élevée.

Laissons-nous inspirer par la vision de ces femmes d’action!