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Concours de lancements de vaisseaux de tourisme spatial

Des projets de conception spectaculaires en génie à l’UdeS

L'équipe gagnante du concours de lancement de vaisseaux de tourisme spatial de l'UdeS. De gauche à droite : Daniel Philippot, Félix Choquette, Catherine Marcoux et l’équipe d’organisation de la compétition Pr Martin Brouillette, Sébastien Labbé, Céliane Perrier, Élizabeth Rivard, Pr Alain Berry (Adélie Groleau était absente au moment de la prise de photo)
L'équipe gagnante du concours de lancement de vaisseaux de tourisme spatial de l'UdeS. De gauche à droite : Daniel Philippot, Félix Choquette, Catherine Marcoux et l’équipe d’organisation de la compétition Pr Martin Brouillette, Sébastien Labbé, Céliane Perrier, Élizabeth Rivard, Pr Alain Berry (Adélie Groleau était absente au moment de la prise de photo)
Photo : Université de Sherbrooke

De futures ingénieures et de futurs ingénieurs de première année et de deuxième année en génie électrique, en génie informatique, en génie mécanique et en génie robotique de l’Université de Sherbrooke en ont mis plein la vue avec des projets bien concrets qui s’arriment dans leur cursus d’études pour que ces personnes deviennent de véritables professionnels dès leur première année au baccalauréat. Ainsi, le premier concours de lancement de vaisseaux de tourisme spatial de l’UdeS a connu un franc succès auprès de la cohorte en génie mécanique et du public présent au stade intérieur du Centre sportif de l’UdeS.

À cet égard, les équipes avaient conçu et fabriqué par impression 3-D la surface externe de la coque des vaisseaux avec les propriétés aérodynamiques voulues ainsi que la structure interne qui assure la sécurité de la charge utile. Lors de cette compétition, chaque équipe a testé leur véhicule pour un seul essai afin de valider leur légèreté et aussi la distance à parcourir pour atterrir, tout en préservant l’intégrité de la charge utile, en l’occurrence un œuf frais.

« Nous leur avons donné comme consigne de reproduire la dynamique de ce phénomène à une échelle réduite. Ils ont ainsi conçu, fabriqué et testé un véhicule propulsé par un lanceur pouvant transporter une charge utile de manière précise et sécuritaire », explique avec enthousiasme le professeur en génie mécanique, Martin Brouillette. À ces égards, les équipes ont fait de nombreux calculs afin d’assurer la réussite du seul vol auquel elles avaient droit.

Le lanceur produit une vitesse nominale de 20 m/s à un angle de 30 degrés et dont la cible à atteindre couvre une distance d’une quarantaine de mètres. Le projectile doit passer dans un gabarit circulaire de 15 cm de diamètre. Après l’atterrissage de l’engin spatial, les personnes évaluatrices inspectent l’état de l’œuf et pourront ainsi déterminer quelle équipe deviendra championne de ce concours.

Au terme du concours, l’équipe « N » composée de Catherine Marcoux, Adélie Groleau, Félix Choquette et Daniel Philippot a obtenu le trophée de la compétition. En plus d’avoir fabriqué le vaisseau le plus léger à avoir atteint la cible, elle a réussi à améliorer son aérodynamisme de telle sorte qu’il a pu parcourir une très grande distance.

Des robots articulés en génie robotique

De leur côté, les futures ingénieures et futurs ingénieurs en génie robotique ont démontré tout leur savoir-faire dans un projet d’intégration où ils ont conçu les volets à la fois mécanique, électronique et informatique d’un robot articulé de façon ouverte, c’est-à-dire en faisant une diffusion publique et libre de droits. « Les étudiantes et étudiants pouvaient utiliser des éléments de projets ouverts déjà existants, que ce soit des éditions passées du cours ou publiquement disponibles sur Internet », résume le professeur François Ferland, qui ajoute du même souffle, que ses étudiantes et étudiants de deuxième année doivent redonner à la communauté en rediffusant leurs prototypes de la même manière.

Des télécommandes faites sur mesure

Comme en veut la coutume, la communauté facultaire a pu admirer les projets de conception en génie électrique et en génie informatique de première année où les personnes étudiantes ont fabriqué des applications informatiques contrôlées par télécommande. « À cette fin, ils ont conçu plusieurs systèmes techniques dont un circuit imprimé (PCB), un boîtier de la manette par impression 3D, la programmation d’un micro-processeur Arduino, la programmation de leur application sur ordinateur et la conception d’une interface graphique », fait valoir Jean-Philippe Gouin, chargé de cours au Département de génie électrique et de génie informatique.